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19 mai 2024

Michael Jones s’invite en première partie de Status Quo à Nice

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

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jpg_MJones.jpgMichael Jones, c’est l’hymne du Pays de Galles où il est né en 1952, terre brute qu’il fredonne parfois, comme au milieu d’un stade rouge, comme le gamin d’Y Trallwng retourné sur les bords de la Senern. C’est là qu’il fait chanteur, à 14 ans, au milieu d’autres gosses qui rêvent de scène. Il s’essaye aux plus reprises de Chuck Berry, joue les Who, chante Deep Purple raconte la pop anglaise depuis les années 60…

En 1971 Jones traverse la mer. Pas loin. S’arrête à Caen, au cas où il faudrait retourner en urgence. Avec la France, le jeune Gallois découvre les Français. Et la musique qui va avec. Bals, galas, cabarets, concerts, cours de guitare. De 1976 à 1979, il croise la route d’un groupe au nom de vent. Taï Phong commence à marcher, il y a un drôle de type. Fils d’un juif polonais et d’une juive allemande, compositeur, chanteur et musicien. Notes à notes, les guitares de Michael et de Jean-Jacques Goldman apprennent à s’apprendre. Blues, amitié, quand le groupe disparaît, ils jurent de se retrouver quand on sera célèbres.

De 1979 à 1983, Jones fait de la scène, du studio, se fond dans Week-end Millionnaire, groupe toulousain, puis Gulf Stream, autre formation, avant de rentrer à Caen. C’est là que Goldman rappelle. Un album, deux albums, l’ancien de Taï a connu le succès avant la scène. Et pour la scène, justement, il a besoin des notes galloises. Alors c’est d’accord. Cinq mois de tournées, cent concerts de retrouvailles.

Une nuit, on remarque Jones. Contrat. D’abord, Viens un single. Puis The swinglers un album. Et toujours aux côtés de Goldman. Après la tournée Non homologué, dix sept jours au Zénith et le duo Je te donne, Michael Jones sort Guitar Man, nouveau single. Continuent les tournées avec Goldman et les albums et deux autres tournées, Michaël Jones et Carole Fredericks rejoignent Goldman sur des affiches ou il se sentait trop solitaire. J’aime tellement ce type, dit Goldman en parlant de Jones, que je ne peux qu’être partial. Mais cela dit, c’est un fabuleux guitariste, un super compositeur et il chante comme j’aimerais chanter. Ce n’est pas une formule. Il suffit de surprendre cette moue de bonheur que Goldman peut avoir lorsque Jones chante les yeux fermés, sa guitare en pleurs.

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