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19 mai 2024

Primaire des LR : Bruno Le Maire… et si c’était le bon numéro ?

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Près de deux mois après l’annonce de sa candidature, Bruno Le Maire continue de « sillonner » la France et grappille des points dans les sondages. Fin février, l’ex-ministre de l’Agriculture a brisé un secret de polichinelle: oui, à 46 ans, il veut être président de la République.

Et il est « là pour gagner »,  » pour être président », répète-t-il à l’envi.

Depuis deux mois, « il y a une dynamique », estime Bruno Le Maire. Mais « nous ne sommes qu’au début de la campagne », ajoute-t-il. Alors, il continue de « labourer » le territoire, dit-il, ce qu’il fait depuis 2012.

Cette fin de semaine , il était dans la région azuréenne où il a trouvé son point d’ancrage à Saint-Laurent du Var chez Joseph Ségura, le maire de la ville qui est le président de son comité de soutien local.

Une réunion publique (en présence de quelques centaines de personnes et peu de notables locaux, tous déjà promis à d’autres candidats) et autres contacts locaux ont été le programme du candidat.

Comme la plupart de ses adversaires à la primaire, il distille goutte à goutte son programme, dont il dévoilera l’essentiel à l’automne.

Mais, pur produit de l’élite de la République, il se veut réformateur contra la « caste » !

A chaque réunion publique, il martèle son credo : la nécessité de « renouveler » la classe politique. « Il faut en finir avec le gouvernement des énarques ! » lance celui qui est un… énarque !

Et promet, sous les applaudissements, de réduire le nombre de députés à 400 (au lieu des 577 actuels) et porter le nombre de sénateurs à deux par département (210 au lieu de 348), et d’aller encore plus loin dans l’interdiction du cumul des mandats, en y ajoutant le plafond de trois mandatures consécutives

Pour être plus à l’aise, ce techno-lettré des beaux quartiers (outre l’Ena, il est diplômé de Normale Sup), qui se dit d’un « tempérament réservé » organise ses réunions sous forme de questions/réponses.

« Le renouveau, c’est Bruno » ? Oui, pourquoi pas. Lui qui n’est pas novice en politique.

« Un jour, on me dit que je suis trop jeune, un autre que je suis un vieux routier…. », glisse-t-il un brin philosophe.

D’ailleurs cet ambitieux a déjà prouvé ses capacités en défiant Nicolas Sarkozy pour la présidence de son parti, en obtenant un score flatteur de près de 30 %.

Et si finalement c’était lui, le bon numéro ?

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