Jeudi prochain, les socialistes éliront le secrétaire national en la personne de Jean-Christophe Cambadélis qui a largement remporté le duel avec Hervé Paul, le représentant de la gauche du parti et des frondeurs.
Le score est sans appel, 60% , la majorité absolue, le double des voix de son opposant. Comme la presse nationale l’a commenté, la politique du gouvernement sort renforcée e de ce scrutin
Les adhérents des Alpes-Maritimes du Parti Socialiste ont voté à 40,32% pour la motion B « A Gauche pour Gagner » conduite par Christian Paul . Avec seulement 48,77% la motion A n’obtient pas la majorité absolue. Moins d’une cinquantaine de voix d’écart séparent les deux orientations politiques différentes.
Pour Paul Cuturello , qui est l’antenne locale de cette sensibilité politique: « De ce fait, nous considérons que les orientations que nous avons défendues doivent être entendues et prises en considération ».
Prochaine étape sera l’élection du secrétaire fédéral ( département) et Xavier Garcia remettra son poste en jeu.
Dans ce contexte , l’union entre la gauche et les frondeurs voudront certainement tenter leur chance et pourquoi pas créer la surprise.
Après la candidature-témoignage de Jean-François Verdier en décembre dernier, c’est quasiment certain que le challenger du secrétaire sortant Xavier Garcia sera Arnaud Delcasse.
Terminé les compétitions électorales qui managent les objectifs politiques des uns et des autres de sensibilités différentes, il serait temps de revenir à un contexte et comportements plus appropriés.
Au fond, les vrais adversaires des socialistes sont à l’extérieur du parti et compte tenu de la maigre situation électorale, le bras de fer entre gouvernementaux et frondeurs ne pourra avoir que des répercussions négatives.
De quoi faire réfléchir avant de jeter ses énergies dans une bataille qui n’est certainement pas la bonne !
