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19 mai 2024

Les communistes azuréens disent « oui, mais » à la politique gouvernementale

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Les rentrés politiques se succèdent en cette fin d’été aux températures pourtant toujours estivales. Après les journées organisées par l’Association des Amis de Nicolas Sarkozy qui, d’une réunion entre amis et adhérents est devenue une passerelle pour les candidats à la présidence de l’UMP et aspirants aux premières places de l’organigramme futur du parti, c’est au tour des communistes azuréens de faire leur rentrée à l’occasion de la Fête de la Mer qui s’est tenue ce samedi à Antibes.


cecile_dumas.jpg C’est aussi l’occasion pour Cécile Dumas, secrétaire départementale de cette formation politique qui compte 1700 membres, de faire le point sur la situation générale.

Nice Premium :  » Quel jugement portez-vous sur les premiers mois de l’action gouvernementale? »

Cécile Dumas :  » Le changement c’est maintenant ne doit pas être un simple slogan mais aussi se décliner en décisions politiques. Donc, la bataille pour le changement doit continuer. Le PCF n’est pas le « meilleur » opposant au gouvernement comme certains médias voudraient nous présenter mais ce n’est pas pour autant que les annonces du gouvernement Ayrault et du président Hollande nous satisfont ».

NP :  » Et pour être pus clair ? »

Cécile Dumas : Les électeurs ont voté pour un changement important de leur vie quotidienne avec trois préoccupations majeures, l’emploi, le pouvoir d’achat et le logement. Le pseudo-blocage des loyers, la mini-baisse des carburants, l’absence de renégociation du traité Sarkozy-Merkel, la mini mini augmentation du Smic ne sont pas les réponses appropriées aux urgences sociales.

NP : Comme quoi, vous vous positionnez dans… l’opposition ?

Cécile Dumas : Nos critiques veulent être utile au changement. C’est pour cela que nous partons en campagne d’explication, de débat contre l’austérité, pour redonner la parole au peuple.

NP : Quelles seront vos actions dans un futur proche ?

Cécile Dumas : Le PCF dans le Front de Gauche veut créer les conditions de mobilisation, de rassemblements les plus larges possibles pour arracher dès à présent le maximum de conquêtes sociales.

NP : un dernier propos…

Cécile Dumas : Dans les Alpes-Maritimes comme dans toute la France, nous voulons tirer un trait sur la présidence Sarkozy, pour aller de l’avant il faut une formule de choc, la voici: Enflammons le débat. C’est ce qui nous allons faire avec conviction et passion.

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