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21 mai 2024

Piège à Matignon au théâtre Francis Gag : One comédie signé Nathalie Marquay-Pernaut et Jean Pierre Pernaut.

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Le pape du JT de 13h était présent au théâtre Francis Gag pour la représentation de la pièce Piège à Matignon qu’il a coécrite avec sa femme, Nathalie Marquay-Pernaut.


image-2.jpgLa pièce a rencontré un franc succès sur la capitale. Après quoi, la troupe de « Piège à Matignon » part en tournée et atterrit au théâtre Francis Gag de Nice pour une unique représentation. Sans surprise, le théâtre fait salle comble. Tapis dans les coulisses, le journaliste vedette suit la troupe. Parmi les comédiens, sa femme occupe le rôle-titre.

La pièce traite d’internet et ses dangers. Le tout mêlé à une intrigue politique désopilante et moderne qui nous plonge dans un monde de combines, de pièges et d’images volées qui font et défont aujourd’hui les carrières de bien des personnalités.

Depuis 1988, Jean-Pierre Pernaut est le visage que 7 millions de français regardent à partir de 13h sur TF1. Voilà 25 ans exactement que le journaliste occupe la même place sur la chaine nationale. C’est le 11 février 1988 qu’il se voit proposer de remplacer Yves Mourousi pour le 13 Heures. 25 ans qu’il aura fait le choix d’orienter ce journal vers un portrait plus régional de la France. Beaucoup ont d’ailleurs pensé qu’il avait tort, allant jusqu’à qualifier le JT d’anti-journalistique quelque fois.

On retient par exemple une critique enflammée de Libération à l’époque : « JT en sabots crottés révérant les belles régions, les métiers oubliés et la maouche ardéchoise cuisinée comme grand-maman ». Ah la belle phrase sophistiquée … Il n’empêche que la formule fonctionne. Jean-Pierre Pernaut transforme le journal de 13h en véritable journal des français, si bien qu’il s’ouvrira le plus souvent sur une actualité nationale voire régionale. Et oui, certains se posent la question de savoir qui regarde la télévision au beau milieu de l’après-midi.

Qu’ont-ils envie de voir ou plutôt, qu’on-t-il besoin de voir ? Il déclarait alors : « Nous, nous visons les habitants des petites villes et des villages. Pour cette raison, nous éloignons le journal de l’institutionnel. Quand un gouvernement annonce une augmentation du minimum vieillesse, nous n’allons pas interviewer le ministre, mais les personnes âgées. Notre ambition : la proximité ».

Sur ce, bon anniversaire.

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