Le 71e Paris-Nice débute le 3 mars pour s’achever le dimanche suivant dans la cité azuréenne. Comme chaque année, il devient un entraînement grandeur nature avant le Tour de France qui passera également sur la Côte d’Azur. Petit point sur les étapes, et les nombreux prétendants à la victoire finale.
Pour ce 71ème Paris-Nice, les organisateurs ont encore concocté des étapes piégeuses sur les 1.174 km que comptent le parcours. Après un prologue dans les rues de Houilles (Yvelines), les cyclistes partiront de St Germain-en-Laye vers la Seine-et-Marne et plus précisément à Nemours. Une étape faite pour les sprinteurs à l’instar de la deuxième entre Vimory et Cérilly. Les gros bras du sprint mondial tels Tom Boonen, Alessandro Pettachi, Jakob Fuglsang, Marcel Kittel, Nacer Bouhanni, vainqueur de la dernière étape du Tour d’Oman, et bien d’autres (Spilak, Viviani, Beppu, Meersman, Bozic, De Gendt,…) devront jouer des coudes pour s’extirper de la mêlée.
Le vendredi, la Montagne de Lure et ses 13,8 km de montée pourrait bien être le tournant de cette nouvelle édition. A 1.600 mètres d’altitude, arrivée la plus haute de l’histoire de l’épreuve, le vainqueur de l’étape prendrait une belle option pour la victoire finale. Mais attention au week-end Niçois. Le samedi place à l’étape la plus longue (220 km) entre Manosque et Nice avec une arrivée sur la Promenade des Anglais.
C’est surtout dimanche que les cartes peuvent être redistribuées. Comme l’an dernier et sur le même parcours, la dernière étape se jouera sur le contre-la-montre (1) vers le Col d’Eze. 9,6 km avec un départ sur le Boulevard Bischoffen, en sillonnant la Route de l’Observatoire et la Grande Corniche jusqu’à Eze. Le moyen pour les rouleurs, et les amateurs de grimpette de tirer leur dernière épingle du jeu.
Une longue liste de prétendants à la victoire finale
En l’absence du tenant du titre, le Britannique Bradley Wiggins (2), il est assez difficile de mettre la casquette de favori sur un des concurrents de La Route du Soleil. La Team-Sky n’a donc pas sorti les leaders pour ce Paris-Nice. Seuls Richie Porte et Vasilli Kiryienka pourraient jouer les trouble-fêtes dans les cols et dans le dernier contre-la-montre.
Mais la liste reste exhaustive quant au futur vainqueur de l’épreuve. Néanmoins, cette nouvelle édition présente encore quelques belles têtes d’affiche. Nous pouvons bien sur mettre dans cette short-list les noms d’Ivan Basso, toujours bien placé dans les Grands Tours, Maxime Monfort (3), Thomas Lövkist, Denis Menchov, Robert Gesink, Nicolas Roche, Tejay van Garderen, Andreas Klöden. Côté français, à noter les participations de Thomas Voeckler, Jérémy Roy et Sylvain Chavanel qui pourraient s’immiscer dans les possibles outsiders.
Alors Niçois, avant de penser au contre-la-montre du Tour de France dans les rues de la Capitale azuréenne le 2 juillet prochain, venez peut-être voir les prochains dynamiteurs de la Grande Boucle le week-end du 9-10 mars.
