Quel sera le nouveau visage de la colline du château à Nice ? Ce site emblématique de l’histoire niçoise fait l’objet d’un vaste projet de réaménagement. Il est à découvrir dans une exposition au Forum d’architecture et d’urbanisme.
Plus d’espaces verts et piétons, des passerelles au dessus des sites de fouilles archéologiques… La colline du château nouvelle version va bientôt voir le jour.
Le sujet est sensible car le parc du château est l’un des lieux de promenades préféré des Niçois. C’est un parc qui se situe sur une des nombreuses collines de la ville. Un endroit où l’on vient chercher un peu de calme et de tranquillité, flâner…
Le chantier durera 5 ans environ et sera sous le contrôle de l’Architecte des Bâtiments de France qui veillera au respect de cet espace emblématique qui comprend 3500 m2 de vestiges et fouilles qui témoignent l’origine du site.
Il aura un coût de 13 millions d’euros- a annoncé le 1er adjoint Philippe Pradal- qu’il justifie en affirmant: « il ne faut rien oublier du passé ».
La Colline du Château est un immense rocher calcaire d’une superficie d’environ 13 hectares culminant à près de 100 mètres de a mer.
A son origine, la mention Nikaia , sans qu’il soit possible déterminer s’elle correspond à la colonie massaliète ou à une occupation indigène, en tant que castellum est confirmé par une lettre papale en 465 de notre ère.
La château ( XIIè siècle) devint une citadelle militaire ( XVè siècle) qui fut détruite avec ses fortifications par une décision du Roi Louis XIV après le siège de 1706, qui suivit ceux de 1543 et 1691 menés par les armées françaises.
C’est au tout début des années 1820 qui commença la mise en place progressive du par de la Colline du Château.Le premier jardin est en place en 1829. Les premiers aménagements boisés sont réalisés de 1832 à 1839, la grande cascade alimentée en eau de la Vésubie en 1887.
En 1951, le projet de l’architecte Fraçois Aragon, partiellement réalisé, posa des grands principes, installant le profil arboré que l’on peut aujourd’hui observer.
Depuis lors , l’entretien et les interventions furent ponctuelles et en réponse aux évolutions des usages.
L’enjeu aujourd’hui est de retrouver la clarté des grands principes fondateurs.
C’est dans ce cadre que ce projet de réhabilitation répondant aux contraintes uniques du site, tant sur le plan de l’héritage que dans l’inscription de ses usages, trouve toute son actualité.
