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18 mai 2024

Projet de LGV : la concertation publique à Nice

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Une concertation publique a eu lieu hier à Acropolis. Les niçois étaient au rendez-vous. Si tous reconnaissent la nécessite de ce projet, peu s’accorde sur les choix de tracés.


© Julie Palmero pour Nice Premium
© Julie Palmero pour Nice Premium
La concertation pour élaborer une LGV durera 4 ans et sera effectuée par diverses comités. Mais hier à eu lieu une réunion publique à Acropolis. Elle a ramené une centaine de personnes. Parmi eux des citoyens venus à titre personnel mais aussi des conseillers municipaux ou des membres d’associations. Jean-Michel Cherrier, chef de mission LGV PACA, et Fabien Pastour, chargé de projet territorial 06, était là pour répondre au interrogations et suggestions du public.

Les objectifs du projet

Le tracé de l’arc méditerranéen – métropoles sud a déjà été retenu face à celui Côte d’azur car il servira plus de personnes. 4 scénarios différents sont maintenant envisagés (schémas ci-dessous). Ils ont été élaborés sur une base d’objectifs entre autre une liaison Nice-Paris en 4h et l’amélioration du réseaux existant. L’objectif est d’arriver en 2040 à 7 TER par heure entre Marseille et Toulon et 9 TER par heure entre Cannes et Nice. Une forme de RER 06 en somme. Il sera possible de faire un Marseille-Nice en 1h de TGV. Le projet répond à la nécessité de désengorger le trafic car le moindre incident entre Eze et Nice plante toute la ligne jusqu’à Marseille. Autre problème à résoudre la ligne Mandelieu-Vintimille est la plus fréquentée et perturbée. Il y a aussi une volonté de récupération du trafic aérien à hauteur de 30% des vols de l’aéroport de Nice. Le scénario 1 est le plus proche des centres villes. Le scénario 2 est le plus rapide. Le scénario 3 est le plus économique et le scénario 4 est le plus maillé.


Les interventions

Jean Icart, conseiller municipal, n’a pas manqué de prendre la parole : « c’est urgent de mener ce projet à bien. Il faut commencer par l’Est et non l’Ouest parce que Marseille est déjà desservie ». Emmanuelle Gaziello, conseillère municipale, intervient à sa suite : « avec les projets d’amélioration de la région, il va y avoir encore plus d’affluence, il est urgent d’agir, on va vers l’explosion du trafic aérien à Nice ». Frédéric, rappelle à titre personnel : « dès 1984 un plan général des TGV à mettre en place avait été établit et Nice-Paris était prioritaire. On a perdu du temps, je disais à une jeune femme tout à l’heure qu’elle serait grand-mère quand la ligne sera construite ». « En 2023 une parti du réseau sera mise en route, il ne faudra pas attendre 2040 pour voir des améliorations. » rétorque alors Jean-Michel Cherrier. Lydia Schenardi du FN, est également intervenue : « je demande une notion précise de ce que ça va coûter et qui va payer parce que pour moi les collectivités territoriales cela signifie les contribuables et nous ne voulons pas d’augmentation des impôts ». Un membre de l’association pour la promotion des transports collectifs s’interroge quand aux expropriations et ce n’est pas le seul à évoquer la question. Mais les intervenants RFF(Réseau Férré de France) contournent la question. Autre remarque faîte à plusieurs reprises hier soir : la possibilité de doubler toutes les lignes actuelles. Jean-Michel Cherrier leur répond que c’est absolument inenvisageable pour la LGV, on ne peut pas doubler la totalité. Fabien Bénard du Mouvement démocrate s’interroge sur la connexion vers l’Italie qui est peu évoquée on lui répondra à demi-mots que ce n’est pas la priorité.

Scénario 1
Scénario 1

Scénario 2
Scénario 2

Scénario 3
Scénario 3

Scénario 4
Scénario 4

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