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16 mai 2024

Les surprenants choix du Maire de Nice au sein de la communauté musulmane : il y-a-il une raison ? et si oui, laquelle ?

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La Maire de Nice l’avait annoncé: un terrain dans la Plaine du Var serait mis à disposition de l’association cultuelle musulmane qui fait partie de Alpes-maritimes Fraternité, l’association qui réunit les représentants des divers cultes.

C’est fait depuis hier, avec la plantation symbolique d’un « olivier de la paix », sur le lieu de la future mosquée qui aura une surface de 3000 m2.

L’opération a été organisée en catimini… on se demande la raison de cette discrétion qui va à l’encontre des habitudes de la municipalité qui aime « faire savoir » (ce qui est tout à son honneur).


Ce jeudi matin, le premier adjoint du maire Philippe Pradal a planté symboliquement avec des imams un « olivier de la paix », sur le lieu de la future mosquée. Cette dernière sera construite sur un terrain de 3000 m² dans la Plaine du Var.

La discrétion sur cette cérémonie pose question : doit-elle remonter à la prédilection du Maire de Nice pour une ou des associations qui sont dans son giron alors que la rivale En Nour exerce son activité sans se soucier d’avoir des bonnes relations avec l’édile ?

Lequel ne cesse de vouloir torpiller l’existence de cette association qui profite du financements du Ministre du culte de l’Arabie Saoudite, dans le collimateur du Maire de Nice et de ses limiers qui ne cessent de trouver des raisons pour prouver l’irrégularité administrative et des soupçons d’activité de propagande séditieuse, une accusation assez délicate et singulière si adressée à un officiel d’un pays avec lequel la France entretien des relations diplomatiques!

Malgré des nombreux coup d’épées dans l’eau, la municipalité niçoise a été déboutée par le tribunal administratif, le Conseil d’Etat dans ses recours, l’ancien Préfet Colrat a signé l’autorisation à l’exercice de l’activité cultuelle, l’enquêteur public n’a pas retenu le projet alternatif d’une créche présenté par les services municipaux qui aurait permis l’expropriation pour des raisons d’utilité publique, le Parquet a classé sans suite le soupçon de financement illicite, le Maire de Nice ne se déclare pas dompté.

Il vient d’annoncer – cette fois la discrétion n’était pas d’usage – un recours judiciaire à la Cour d’Appel et une instance au Ministre de l’intérieur en s’appuyant sur des nouveaux éléments administratifs.

Aura-t-il meilleure fortune que dans toutes les précédentes tentatives ?

Il serait intéressant savoir ce qui se cache derrière cette petite guerre entre associations cultuelles et la raison pour laquelle le Maire de Nice a pris si manifestement parti pour une des partie et contre l’autre.

Des raisons électorales – accuse le Rassemblement Républicain par la voix de ses dirigeants -, ou protection des affidés contre des « rebelles » ?

Ce qu’on sait c’est que la nébuleuse musulmane est difficile à comprendre de l’extérieur et encore moins claire à son intérieur : rivalités personnelles, trafic d’ influences des sensibilités religieuses, problèmes par rapport à la diverse provenance des communautés d’immigrés, équilibres étatiques… la sphère est complexe et se prête à plusieurs lectures.

Si on ajoute le volet des financements – Etats ? mécénat ? autonomie ? – des divers groupes, on commence à comprendre que les équilibres ne sont pas faciles et les raisons pour s’opposer les uns aux autres bien nombreuses et bien au delà des simples activités cultuelles.

Pour devoir intellectuel, on doit relater le fait que, un an et demi après son installation, l’Institut En-Nour n’ a jamais donné lieu à aucun problème d’ordre public pour son activité.

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