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16 mai 2024

A 80 ans, Robert Hossein fait son one-man show

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

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jpg_hossein-aff.jpgPour la première fois, Robert Hossein se retrouve seul sous les projecteurs. A 80 ans, ce mythe de la scène française se livre au public en toute simplicité : quelques accessoires, des tentures sombres et trois écrans consacrés au théâtre, au cinéma et à sa vie personnelle. Plus qu’un one-man show, « Pour vous avoir beaucoup aimés » est le conte d’une vie ou plutôt de multiples vies. En effet, Monsieur Hossein peut se vanter d’avoir eu une carrière artistique riche et active… A son palmarès figurent 120 films en tant qu’acteur, 15 films comme réalisateur, des dizaines de pièces de théâtre en tant que comédien, 50 mises en scènes théâtrales et une méga-production digne d’un péplum au Stade de France…
Dans ce nouveau spectacle sous-titré « Toute ma vie », il nous embarque dans un périple parsemé de joies, de peines, de nostalgie et de succès. Il partagera avec le public ce grand moment, pour la toute première fois, à Monaco à l’occasion d’une représentation unique au Grimaldi Forum, le vendredi 19 septembre à 20h30, salle Prince Pierre.

Ce nouveau spectacle est une manière pour le comédien de témoigner son amour ainsi que son immense respect pour sa seule raison d’être : le public.

Il évoquera avec lui ses expériences d’homme de scène aux souvenirs plus intimes… A commencer par son enfance entourée de son père musicien d’origine iranienne et de sa mère, une artiste russe. C’est ce métissage particulier qui a fait le charme et la force de ce personnage hors du commun, qui a abordé au cours de sa longue carrière (débutée en 1948 dans le film Le Diable Boiteux de Sacha Guitry) des thèmes éternels tels que la liberté, l’esprit de résistance, la rédemption, l’humanisme, la justice et la foi.

Du polar à la fresque historique, du roman d’amour aux barbaries de la guerre, Robert Hossein s’est révélé à son public dans tous les genres, styles et époques. Inoubliable dans la saga Angélique, Marquise des Anges qui lui assure une popularité mondiale, déroutant dans des pièces telles que Huis Clos de Jean-Paul Sartre et poignant dans le drame Le repos du guerrier aux côtés de Brigitte Bardot, Robert Hossein a côtoyé les plus grands. La liste est longue : Michèle Morgan, Jean Marais, Jean Gabin, Roger Vadim, Sophia Loren, Lino Ventura, Jean Rochefort, Jean-Paul Belmondo, Claude Lelouch, Nathalie Baye, Gérard Depardieu, Francis Huster, Sophie Marceau. Et tous les autres…

Ayant été sous les feux de la rampe, Robert Hossein a également excellé dans la mise en scène. En plein succès cinématographique, il quitte Paris en 1970 pour animer, pendant huit ans le Théâtre Populaire de Reims. Il invente alors les bases d’un théâtre destiné à tous avec un slogan porteur : « du théâtre comme vous n’en verrez qu’au cinéma ». De retour à Paris, plusieurs millions de spectateurs viendront participer aux représentations devenues légendaires du Palais des Sports et du Palais des Congrès. D’ailleurs, son spectacle, Un Homme nommé Jésus est entré dans le Livre des Records pour avoir battu tous les records d’affluence à Paris.

Il était déjà passé par Monaco en 1997 pour présenter sa création La Vie en Bleu, une comédie musicale sur la vie de Picasso qui fut jouée dans la Salle Garnier de l’Opéra. Cette fois-ci il peindra un personnage des plus attachants, qu’il connait parfaitement, et qui a pour nom… Robert Hossein.

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