Récupération de Donnèe
14.9 C
Nice
18 mai 2024

Référendum en Grèce : la victoire du NON ouvre une période d’incertitude pour l’euro

Derniers Articles

La large (plus de 60%) et attendue (avez-vous jamais vu quelqu’un voter pour plus de sacrifices ?) victoire du front du « NON » au référendum grec ouvre une nouvelle crise dans l’Union Européenne.


En fait, après celle financière que la BCE a réussi à maîtriser avec un mélange de mesures originales et courageuses, cette fois-ci ce qui est en jeu c’est le respect des règles communautaires – donc choisies et acceptées par tous les pays de l’Union Européenne et de l’Union Monétaire Européenne – qui sont refusées par un de ses membres.

Un précédent très dangereux parce qu’il ouvre la porte à un système « à la carte » où chacun prend ce qui l’intéresse et refuse ce que lui ne convient pas. Et puis,à présent, un référendum « maison » lui donnera la patente d’acte démocratique.

Difficile de penser que les démocraties puissent fonctionner comme ça ! D’ailleurs les anti-systèmes de tous les pays ont hisser la crête et applaudi des deux mains (Jean-Luc Melénchon et Arnaud Montenbourg en tête).

Pour le moment, on ne peut qu’enregistrer les réactions des principaux acteurs :  » Personne n’a le droit de décider pour les Grecs du chemin qu’ils doivent prendre », a déclaré le Premier ministre grec Alexis Tsipras ., pour ajouter ensuite « Personne ne peut ignorer la détermination d’un peuple » a-t-il ajouté après avoir été conforté par ce vote dans sa politique vis-à-vis des institutions européennes.

De son côté, un des protagonistes , Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances, a indique dans la foulée que  » le gouvernement grec est prêt à reprendre les discussions avec les créanciers d’Athènes ».

Une réponse qui devrait tempérer l’euphorie du moment est venue de Berlin: « Il est difficile d’imaginer des négociations sur un nouveau plan d’aide après le résultat du référendum grec », a déclare à son tour le ministre allemand de l’Economie.

En fait, pas sur que les retraités allemands aient envie de recracher au bassinet pour que les grecs dansent le sirtaki sur la place Syntagma !

Mais comme en politique, tout est possible…

Prochain acte du « drame » (on est en Grèce, non ?) : ce mardi pour la réunion de l’eurozone convoquée de toute urgence.

Hollande et Merkel se verront déjà ce soir pour mettre au point une position commune.

C’est dire si l’été sera chaud…

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages