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19 mai 2024

Présidentielle 2012 : Nicolas Sarkozy place toute sa foi dans le désir de victoire à Nice

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Le président – candidat à sa succession – Nicolas Sarkozy a tenu à Nice, dans un de ses fiefs, le dernier meeting « grand’ public » de sa campagne électorale avant le 1er tour de la Présidentielle 2012 qui aura lieu demain.


photo-4.jpg Le menu était celui des grandes occasions : introduction par Christian Estrosi, en grande forme et orateur audacieux tel un Danton; une scénographie hollywoodienne (qui ne correspond pas avec l’image sobre candidat du peuple) mais, hélas, la politique-spectacle a ses exigences); accompagnement par un aréopage des barons nationaux (nous ne les citerons pas mais ce sont toujours les mêmes que l’on voit chaque fois à la télévision) et des élus locaux soucieux de se montrer; défilé de la revenante Rama Yade et , bien sur, de… l’immanquable Carla.

Un public de militants (10 à 12 000 d’après l’organisation) venu de toute la région PACA était là pour écouter et soutenir son favori. L’ambiance était passionnée mais sans excès.

Nicolas Sarkozy a joué sa partition sans faiblesse mais sans l’ardeur qu’on lui connait (la tension nerveuse et la fatigue physique commencent a laisser quelques traces ?).

Il a voulu expliquer sa politique plutôt qu’attaquer ses concurrents. C’est peut-être pour cela qu’il n’a pas été si incisif qu’en d’autres occasions. Nicolas Sarkozy donne le meilleur de lui-même quand il attaque, on le sait, dans la pédagogie il n’est pas aussi charismatique.

Naturellement il a prôné le rassemblement de celles et ceux qui veulent une « France forte », qui est son slogan dans cette campagne électorale. « Les français n’ont pas droit à l’erreur pour l’avenir de notre pays »- a-t-il dit en soulevant l’enthousiasme de ses partisans.

L’occasion était propice pour souligner quelques thèmes de son programme et particulièrement ceux que Nicolas Sarkozy appelle les « droits mais aussi les devoirs ». A partir du « nouvel modèle social », à savoir un système de formation permanente pour que chacun soit mieux adapté aux contrainte d’un marché de travail de plus en plus difficile mais… avec obligation d’accepter l’offre de travail qui lui est présentée.

Plus controversée, mais on sait l’obligation du président sortant de s’adresser à la partie de l’électorat plus sensible aux sirènes de la Marine, la stratégie concernant l’immigration. Là, le président Sarkozy s’est transformé en Fregoli pour dire parfois une chose et d’autres son contraire : comment revendiquer dans un même temps à la France le rôle de terre d’asile et de respect et de tolérance et prétendre à la fois appliquer une politique axée sur une immigration seule pour celles et ceux qui, avant d’arriver en France, connaissent déjà la langue française et les valeurs de la République ???

Et ça, non pas déjà pour rendre l’immigration pratiquement impossible (au moins dans les formes légales) mais plus suavement pour les pouvoir recevoir plus dignement!!!

Sur la même longueur d’onde, le problème de l’Europe que Nicolas Sarkozy a défini comme un projet commun pour la paix par le biais humaniste mais qui manque cruellement de sa référence identitaire : les racines chrétiennes.

Le candidat est revenu sur la nécessité d’intégrer les accords communautaires avec une relance du nationalisme : Le rappel des valeurs de la nation française, rétablissement des frontières physiques (décision unilatérale d’ici un an si l’Union Européenne ne donnera pas de réponses satisfaisantes),

Pour en finir, et on en se doutait pas, Nicolas Sarkozy a exprimé sa volonté inébranlable de croire dans « sa » victoire.

Une première réponse viendra demain dans les urnes quand l’enthousiasme des militants laissera la place aux choix des électeurs.

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