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14 mai 2024

Municipales à Nice, ce sera donc 2008 !

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municipalesbann-9.jpg A Nice, la joute municipale se prépare déjà en coulisses et le choix de fixer le rendez-vous électoral dans plus d’un an ne semble pas provoquer de réactions particulières même si certains candidats s’en trouvent plus ou moins avantagés. Jacques Peyrat, le maire UMP sortant voit cette décision d’un très bon œil dans la mesure où la finalisation du futur tramway niçois sera un atout à l’heure du bilan d’une décennie de pouvoir. Concernant sa candidature, le Sénateur Maire de Nice affirme être candidat à sa succession et, à ce jour, on n’imagine mal un autre candidat à moins que…

C’est un bruit qui court, une histoire qui se raconte, Christian Estrosi, l’actuel Président du Conseil Général et Ministre de l’aménagement du territoire pourrait lui aussi prétendre au trône niçois selon les résultats des prochaines présidentielles et législatives. Dans ce cas, l’UMP se trouverait au cœur d’un cruel dilemme qui entrainera de nombreuses discussions et négociations au sein la droite azuréenne.

Toujours à droite, le Député Jérôme Rivière, qui n’a jamais trop caché ses intentions de tenter sa chance dans la course à l’hôtel de ville niçois, devra se trouver une nouvelle étiquette après ne pas avoir été investi par son parti l’UMP aux prochaines législatives alors que le Conseiller Général Jean Auguste Icart, dont la seule étiquette est Nice, tentera de faire mieux qu’en 2001 avec 4,72 % des suffrages. Au rayon de la droite de la droite, personne ne connaît encore au Front National l’identité du candidat qui aura la lourde tâche de faire mieux que Marie-France Stirbois (11,98 % au 1er tour et 14,21 % au second) lors du précédent scrutin alors que le mouvement identitaire local présentera pour la première fois un candidat en la personne de Philippe Vardon. D’autre candidatures semblent plausibles comme celles de Gilbert Stellardo, ancien premier adjoint banni de l’équipe Peyrat et actuel actionnaire principal de l’OGC Nice ou bien encore Franck De Vita, avocat niçois alors que le régionaliste Alain Roullier pourrait bien aussi tenter de faire mieux que ses 1,64 % de 2001.

Le Député Rudy Salles n’a pas à trembler lui. Il y a très peu de possibilités pour que le leader azuréen de l’UDF ne soit pas sur la ligne de départ des prochaines municipales et le résultat de François Bayrou aux futures présidentielles pourrait même donner une autre dimension à cette candidature. En 2001, Rudy Salles n’avait pas pris part au scrutin municipal au bénéfice de Jacques Peyrat qui représentait l’union de la droite.

nice-wars-4.jpg Certes, Nice est une ville « de droite » mais le résultat du second tour de 2001 donnant Jacques Peyrat vainqueur face au socialiste Patrick Mottard aura été celui de l’écart le plus mince de l’histoire niçoise (49 440 voix contre 45 916). Cela fait de Patrick Mottard le candidat potentiel du Parti Socialiste voire de la gauche niçoise d’autant que le leader de Nice Plurielle est resté à la barre du groupe de l’opposition municipale. Mais c’était sans compter sur la candidature du Vice Président de la Région PACA, Patrick Allemand, qui n’est plus un secret depuis bien longtemps dans les rangs du Parti Socialiste azuréen. Un fauteuil pour deux, pas certain car l’idée de croiser le fer électoral pourrait faire pousser des ailes à d’autres cadres du PS ou d’autres partis de gauche locaux. Côté PS, Paul Cuturello et Jean-François Knecht sont des outsiders de choix alors que Joseph Ciccolini, qui avait conduit une liste de Divers Gauche au dernier scrutin obtenant un score honorable de 4,79 %, et Jean-Christophe Picard, candidat du Parti Radical de Gauche, représentent tous deux un poids électoral dont les deux favoris pourront difficilement se passer au premier ou au second tour.

Certes, les scrutins présidentiel et législatif pourraient changer quelque peu la donne mais les grandes lignes sont tirées depuis déjà quelques mois et chacun se prépare dans son coin à grands coups de déclarations, de blogs ou de présence dans les médias locaux. L’union sacrée à droite comme à gauche, ce sera le mot d’ordre des divers municipables qui devront travailler dur pour « monter » une liste composée de personnes, personnages ou personnalités qui font la ville de Nice.

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