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4 mai 2024

Municipales 2014 : Campagne d’adhésion du parti radical de gauche à Nice

Nouvelle campagne d’adhésion, municipales 2014, le parti radical de gauche (PRG) se fait entendre sur le département. Patrick Mottard conseiller général des Alpes Maritimes et Jean-Christophe Picard président du PRG 06 espèrent conquérir les niçois avec un slogan direct : « Moi aussi j’adhère au PRG ».


mottard_picard.jpg Dans un contexte difficile ou l’électorat est traditionnellement ancré à droite, le PRG essaye tant bien que mal de tirer son épingle du jeu. Souvent associé aux idées du parti socialiste, le parti veut clairement se démarquer de son rival.

Patrick Mottard est formel, le parti socialiste et le parti radical de gauche ont des lignes idéologique différentes : « Sur la laïcité, le PS est assez ambigu notamment sur la question de l’islam alors que nous prônons une laïcité stricte : Une valeur importante pour la démocratie. Le PRG est aussi favorable à un régime plus parlementaire. Sur la question européenne nous sommes une des seules formations politique à vouloir une Europe fédéraliste qui serait l’embryon d’un véritable gouvernement mondial. Au niveau social, notre vision est plus proches des petits entrepreneurs. De nombreux élus radicaux sont présents dans les régions rurales.»

Fort de 2 ministres, 2 groupes parlementaires et de nombreux exécutifs locaux (la collectivité territoriale de Corse, 4 conseils généraux, plus de 1 000 villes), le PRG, plus vieux parti de France entend bien user de son passé pour se tourner vers l’avenir. Sur les nouvelles affiches, des grandes figures radicales : Georges Clémenceau (qui symbolise la volonté), Pierre Mendès-France (l’éthique), Jean Moulin (le courage) et Michel Crépeau (l’écologie). Jean-Christophe Picard ajoute : « Nous sommes le laboratoire d’idée de la gauche, nous nous positionnons donc par rapport à nos propres valeurs. » En vue des municipales 2014, le PRG n’a encore rien décidé sur la question d’une liste unie de l’opposition. Patrick Mottard préfère rester prudent : « Nous sommes favorables à une liste d’union de l’opposition mais à condition d’organiser des primaires. Si on nous propose des solutions, nous sommes prêts à écouter. Mais sur cette question de primaire le parti socialiste ne nous a plus répondu depuis Octobre 2012. Pourtant une primaire permettrait de créer une légitimité pour l’opposition. J’ai cru comprendre que Patrick Allemand ne faisait pas l’unanimité dans son propre parti. Comment peut-il dans ce cas se positionner en candidat de l’opposition ? » La situation entre Patrick Allemand et Marc Concas député socialiste est plus que tendu à l’approche des municipales. Un contexte politique qui refroidit de plus en plus la possibilité d’une liste commune « anti-Estrosi » pour les prochaines élections.

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