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17 mai 2024

François Bayrou à Nice : un discours humaniste et vigoureux !

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bayrou-nice.jpg Toutefois, les murmures d’approbation et les salves d’applaudissements qui ont ponctué le discours semblaient monter que François Bayrou réussissait à toucher l’audience en restant proche du concret et des préoccupations des Français moyens.
Saluant la pugnacité du député, il a à son tour formulé ses voeux avant de brosser un tableau de l’état du pays. Une situation que le député UDF qualifie de grave, et qui impose de réfléchir à des solutions.
« C’est la fin d’un cycle de vingt-cinq ans » proclame François Bayrou, « et le début d’un autre cycle. Je ne voudrais pas que la page que nous allons ouvrir ressemble à celle que nous allons tourner ! »
A plusieurs reprises, François Bayrou insiste sur le fait qu’il veut rendre le pouvoir aux citoyens, redorer le blason de la république et de la démocratie, faire appel au référendum sur les problèmes fondamentaux.(les retraites par exemple)
Avec un appel au rassemblement national pour « faire gagner la France », sortir de la bipolarisation, génératrice d’immobilisme.

Au cœur des priorités de François Bayrou : endettement, exclusion, éducation

Le premier engagement du candidat Bayrou est de mettre le doigt de manière appuyée sur la dette de la France, une dette qui s’est encore accrue durant les cinq dernières années et qui s’élève à mille cent cinquante sept milliards d’euros ! L’impôt sur le revenu suffit à peine à en couvrir les intérêts, ce qui est pour François Bayrou inacceptable « un pays qui s’appauvrit s’asphyxie lentement ». Il faudra, ajoute-t-il, beaucoup de courage et de pédagogie à un homme politique pour changer les choses. Sa proposition est d’inscrire -s’il est élu- dans la constitution, l’interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement. La dette, c’est l’un des maux de la France auxquels François Bayrou veut s’attaquer, c’est aussi l’exclusion, dont il parle au plus près de la réalité avec force et sentiment : « Je n’aime pas qu’on montre du doigts ceux qui ont échoué en les rendant responsables de leur échec ! »… « (Les Rmistes) ce sont nos voisins, nos frères… on n’est pas quitte avec le chèque qu’on leur verse » C’est une réponse nationale qu’il faut à ce problème,grâce aux associations et collectivités locales susceptibles de proposer une activité aux sans emplois.
Pour l’éducation nationale, François Bayrou proclame haut et fort qu’il l’aime et en fera sa priorité. « Je suis le seul…Je n’apprécie pas qu’on cherche des boucs émissaires. L’école ne peut pas réparer toutes les faiblesses des familles » la seule matière première dont dispose la France, c’est le cerveau, la volonté et le courage des citoyens. Aussi entend-il mobiliser tous les efforts pour que dans tous les établissements et quel que soit le quartier, règnent la discipline scolaire, le respect scolaire élémentaires et que tous puissent accueillir les parcours exceptionnels. Et pour que la sécurité règne partout, François Bayrou propose d’extraire les perturbateurs qui bénéficieraient de parcours adaptés. Il s’engage à garantir les moyens, afin qu’à chaque rentrée « ce ne soit plus la chasse aux postes comme la chasse au canard ». L’école, mais aussi la recherche, l’université, « dans un état pitoyable » déplore le candidat à la présidentielle ; « on l’a apportée au reste du monde…repassons la marche avant ! »
Sur l’Europe, François Bayrou expose la nécessité de « construire une Europe que les Français comprennent et aiment », analysant notamment les raisons du « non » par un manque d’explicitation d’un traité « incompréhensible ».

Rétablir une république honnête

bayrou-nice-2.jpg Ce qui l’amène à constater que la démocratie ne tourne pas à plein régime. Les autoroutes privatisées, sans vote, en sont un exemple. Et François Bayrou veut s’atteler à « rétablir une démocratie digne de ce nom dans laquelle les représentants jouent le rôle pour lequel ils sont payés ». Ajoutant que la règle du parlement européen pourrait s’appliquer : les députés ne peuvent voter (et ne sont payés) que s’ils sont présents. Mais les députés ne sont pas seuls fautifs, c’est surtout qu’ils se sentent inutiles, explique-t-il. En insistant sur le fait que les politiques devraient s’obliger à vivre comme leurs concitoyens, à connaître le coût de la vie.
En conclusion, François Bayrou exprimera son credo :
Un pouvoir exercé avec sobriété et humilité, une république honnête sans lobby mystérieux, qui ne favorise pas les amis. Pour cela le candidat à la présidentielle appelle au rassemblement, se situant clairement au centre, mais admiratif des valeurs de la droite, comme de celle de la gauche, se réclamant autant d’un de Gaulle que d’un Mendès France, appelant à cesser la guerre droite gauche, et prêt à travailler avec tous les républicains de bonne volonté.

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