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17 mai 2024

Musique électronique : un mélange de genres

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La musique électro idéale pour danser en discothèque
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A entendre les nostalgiques des bals musette et autres aficionados des danses de salon, la musique électronique c’est toujours pareil. « Loin de l’harmonie, cette nouvelle vague musicale est un vrai charabia reprenant sans cesse le même rythme » raconte Jean-Pierre, 66 ans retraité à Nice. Et pourtant, aucun genre musical n’avait autant joué sur la diversité des influences.

Pour Christophe, membre de Technopol, l’association en charge de la Techno Parade à Paris, « la musique électronique est une musique inclusive qui se nourrit d’autres genres. » En d’autres termes, Hip Hop, Punk ou Métal, par exemple, se mêlent et se transforment au contact de sons machines.
Et c’est bien là, la condition de la musique électronique. Elle se doit de produire des sons qui ne proviennent pas d’instruments au sens strict du terme, ou alors qui ont été associés ou enregistrés pour donner un nouvel et heureux mélange.

Aussi, quatre grandes catégories d’artistes se distinguent dans ce genre si éclectique. Marie, auteur d’un mémoire sur les musiques actuelles et membre de l’association Freesson à Avignon explique : « Il y a les DJs live : les DJs vinyles ou les DJs live Machine qui enregistrent sons et voix et mêlent le tout en public. Il y a ceux qui ne produisent pas de musique mais qui se cantonnent à sélectionner les titres pour ensuite les enchaîner en live. Et puis, il y a ceux qui créent des sons et préfèrent se limiter au DVD, mp3 ou autre moyen de diffusion.

« Aujourd’hui, raconte l’amatrice de musique électronique, il existe plusieurs grandes tendances. La première est très jet-set et largement diffusée en boîte : la house ». Ce courant né dans les années 1980 à Chicago a connu des débuts très underground pour littéralement exploser fin 1990 début 2000. Ce genre, formé sur une base pop et une rythmique minimaliste, se compile à des voix souvent samplées. Attention de ne pas le confondre avec la techno qui reste beaucoup « plus instrumentaliste, futuriste avec une abondance de percussions » selon Christophe.

Ces deux courants encore plutôt récents semblent toutefois laisser la place à d’autres genres si l’on en croit les propos de Marie : La drum’n’bass ou dnb par exemple. Cette musique apparue dans les années 1990 en Angleterre est un genre très dansant formé de basse et de batterie dont « le but est de prendre aux tripes » lance Marie. Et puis il y a aussi toute cette vague de musiques d’inspiration hip-hop. « L’abstract hip-hop de DJ shadow ou DJ Vadim, explique Marie, faisait parler d’elle il y a à peu près deux ans. Mais l’engouement est assez vite retombée. » Ce genre musical mêlant artistes hip-hop aux messages moins velléitaires et musiques électroniques souvent très douce se démarque plutôt du hip-hop pur et dur. Il se distingue aussi du trip hop aux sonorités plus planantes et mélancolique.

Reste « l’indus » ou musique industrielle aux origines expérimentales mais dont le mouvement repris par la mouvance punk donne un style musical plus dur et très déconstruit.
Bien sûr, la musique électronique forte de cette capacité d’imprégnation des genres reste un courant en perpétuelle évolution et difficile à répertorier. D’ailleurs certains fins professionnels du marketing l’ont bien compris et l’utilisent en lançant des courants pour promouvoir artistes et soirées. A l’image de l’électroclash et son univers décalé et décadent par exemple, d’autres courants représentent plus un état d’esprit qu’un nouveau style musical tant, la diversité des artistes qui les composent est grande. Mais, peu importe tant que ça s’écoute, ça évolue et qu’accessoirement ça fait bouger les gens.

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