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22 avril 2024

Le Secours Populaire Azuréen face à ses nouveaux défis

Grand_logo.gif Ils sont 3500, tous bénévoles ou presque. Ils n’ont souvent pas beaucoup plus que ceux qu’ils aident. Leur devise ? ‘‘Tout ce qui est humain est nôtre’’. Au Secours Populaire, les chiffres, la logistique, passe un peu au second plan. Et pourtant… Il y a 2 ans, l’antenne niçoise du Secours Populaire Français a fait appel à l’avocat financier Jean-Marc Martoglio, pour essayer de régler des petits soucis d’argent : « Ma mission était de les aider à restructurer et a consolider l’activités sur le département. Il y avait un déficit important. Avec Marilyne Trabuchatti, la directrice des services, nous avons remonté les équipes, assainit les finances. L’objectif était de pérenniser l’activité du Secours Populaire sur le long terme. »

Quelques mois plus tard Jean-Marc Martoglio a été élu, Secrétaire Départemental du Secours Populaire des Alpes Maritimes. Pour continuer cet engagement en tant que bénévole. Il explique : « Il suffit de commencer à faire un peu de terrain, pour comprendre l’importance de l’action du Secours Populaire. Il y a de plus en plus de personnes en difficultés, le département se paupérise. » Les actions du Secours Populaire augmentent : le nombre de repas distribués a été multiplié par 5, en l’espace de 3 ou 4 ans. Mais les recettes, elles, n’augmentent pas aussi vite. « Les dons des particuliers et les subventions ne suivent pas cette progression, malgré une bonne volonté des pouvoirs publics. Nous avons, par exemple, de bonnes relations avec les collectivités territoriales, qui sont très à l’écoute », explique Jean-Marc Martoglio.

Tout ce qui est humain est nôtre

Autre problème, autre défi : l’arrière pays niçois. Les antennes du Secours Populaire sont très nombreuses dans les villes de la côte, où se regroupe la majeure partie de la population des Alpes-Maritimes. Dans les vallées, la population est disséminée et, surtout, moins accessible. S’y implanter est très coûteux. Un défi que Jean-Marc Martoglio est décidé à relever : « Il est vraiment nécessaire de renouer le lien avec les personnes isolées de l’arrière pays. Elles se retrouvent là parce que les loyers sont plus abordables que sur le littoral. Nous ne pouvons pas ouvrir des antennes dans tous les villages, nous voulons installer un contact de proximité mais ambulant ». La solution ? Le bus de la solidarité. Il sillonnerait les Alpilles, apportant soutient moral et aide alimentaire de village en village. Ce projet est prévu pour les environs de 2008. Faute de moyens, il va se monter avec la collaboration d’organismes comme la DASS, le Conseil Général, ou d’autres associations.

S’il ne manque pas de dons en nature (vêtements, livres, jeux…), outre ses problèmes de financement, le Secours Populaire manque de gens disposés à donner de leur temps. En priorité pour conduire les camions de distribution. C’est dit. Maintenant, niçois à vous de jouer !

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