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11 décembre 2024

Le Parti Socialiste azuréen rencontre l’UNSA dans le calme

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Les représentants de l’Union nationale des syndicats autonomes s’est rendue au siège niçois du Parti socialiste, pour une rencontre amicale qui a fortement contrasté avec la venue récente de la CGT.


Depuis quelques jours, un à deux agents patrouillent devant le siège local du Parti socialiste des Alpes-Maritimes. « On fait l’objet d’une protection policière », raconte Xavier Garcia, premier secrétaire départemental. En cause : la visite récente de quelques membres de la CGT.

« Ils sont arrivés bruyamment, enfoncé la porte et s’en sont pris aux employées ». La police n’était pas au courant de cette manifestation. « C’est pour cela qu’on n’était pas protégés », déclare Xavier Garcia.

Bilan : l’une des employées a fait « une crise de nerfs », tandis que l’autre a eu un tympan endommagé.

Pourtant, l’ambiance était plus détendue lorsque l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) est venue rencontrer Xavier Garcia. Ce dernier se souvient : « ils sont venus dans un esprit de dialogue ». Le but de cette rencontre : demander une totale réécriture de la loi El-Khomri, la ministre du travail, qui n’en finit pas de faire polémique. Pour cela, l’UNSA a remis au secrétaire départemental du parti une motion « à faire remonter au plus haut niveau » pour expliquer le mécontentement des syndicalistes.

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La ministre du Travail est « très à l’écoute », d’après Xavier Garcia. « Son cabinet m’a contacté. Il ne faut pas hésiter à lui faire remonter ce que pensent les gens ». Celui qui a également rencontré Emmanuel Macron tout récemment poursuit : « il ne faut pas dénaturer le texte. Mais il faut plus de souplesse pour les employés ».

Juste devant les locaux du parti socialiste, Jean Dessart, représentant de l’UNSA des Alpes-Maritimes*, peste contre les économies prévues par le Réseau Lignes d’Azur : « ils vont supprimer de nombreux services tard le soir et durant les heures creuses en journée ». Tous les exploitants et toutes les lignes vont voir leur service réduit : moins de bus, moins de navettes régulières, voire pas du tout le dimanche ou durant les vacances scolaires.

Jean Dessart continue de protester, notamment contre la réduction du service du tramway : le dernier départ sera donné à 23h10 au lieu de 0h50, du dimanche au jeudi. « Pour les restaurateurs qui finissent tard et qui n’ont pas de voiture, ça ne va pas être pratique du tout ». Sans compter « ceux qui sortent tard et qui ne pourront pas rentrer. Ils vont zoner en ville et ça risque d’être dangereux s’ils sont alcoolisés ».

Les économies réalisées par ces coupes seraient énormes pour Lignes d’Azur : plus de trois millions d’euros sur une année.

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