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28 avril 2024

Parti Socialiste : Une primaire à Nice sinon…

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C’est dans quelques jours que le Parti Socialiste rendra son verdict sur l’organisation, ou pas, de primaires pour le choix du prochain candidat qui se présentera sous les couleurs de la gauche locale à la prochaine échéance municipale. Dans le cas où le PS déciderait de se passer de cette consultation, la situation risque de fortement se compliquer dans la capitale de la Côte d’Azur.

primaires_nice-3.jpg On le sait, le paysage politique de gauche à Nice a subit quelques transformations depuis quelques mois entre les amis d’hier qui sont devenus les ennemis d’aujourd’hui et les alliés du passé qui se sont transformés en concurrents du présent. Avec tout ça, on se dit qu’une primaire serait sans doute le meilleur moyen pour choisir le candidat parfait, ou tout au moins celui qui aura réussi à générer le plus large consensus autour de sa candidature. Oui mais, car il y a toujours un mais, la direction du parti socialiste peut aussi opter pour la validation d’une candidature unique, en l’occurrence celle de Patrick Allemand, qui a déjà commencé à communiquer via la presse et les réseaux sociaux sur sa probable candidature en 2014.

Oui mais voilà, cette candidature est loin de faire l’unanimité dans les divers courants de la gauche niçoise (PRG, EELV, PC) voire même au sein du parti socialiste azuréen par l’intermédiaire du Conseiller Général, Marc Concas, qui a d’ailleurs interpellé Harlem Désir par le biais d’un courrier circonstancié relatant un clivage local somme toute assez compliqué. Est-ce que ce sera suffisant pour que cette primaire ait lieu, rien n’est moins sûr. Pourtant, la décision de passer outre ce scrutin pourrait bien sonner le glas d’une victoire de la gauche azuréenne. En effet, si la candidature de Patrick Allemand est validée, elle pourrait bien entrainer, de fait, d’autres candidatures comme celle du Parti Communiste et de son chef de file, Robert Injey, voire du Parti Radical de Gauche avec l’ancien candidat aux municipales, Patrick Mottard, qui était passé près du but en 2001 face à Jacques Peyrat.

Cruel dilemme donc pour des édiles parisiennes qui devront faire un choix qui provoquera certainement, d’une manière ou d’une autre, des dommages collatéraux et des tensions évidentes au sein de la gauche niçoise et azuréenne. Le choix d’une primaire semble donc le meilleur des choix à faire mais encore faut-il que ce soit l’option validée par le PS national.

En attendant, c’est dans les coulisses que se prépare l’avenir, quel qu’il soit, et nombreux sont les coups de fil ou rendez-vous de travail afin de préparer au mieux les prochaines décisions qui devront être prises suite à la décision parisienne. Difficile de croire tout de même à de multiples candidatures à gauche qui pourraient ouvrir un petit peu plus la voie à l’extrême droite locale qui, elle aussi n’ayant pas encore choisi son candidat, doit se réjouir de l’imbroglio actuel au sein de la gauche niçoise.

2014 n’a jamais été aussi proche…

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