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4 mai 2024

Municipales Nice 2014 : Jacques Peyrat veut deplacer port et aéroport

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La campagne électorale bat son plein et Jacques Peyrat s’est exprimé sur le deuxième volet de son programme : Les thèmes intéressés ont été les transports, la voirie, la circulation, le stationnement. C’est à dire, en un seul mot, la mobilité, condition sine qua non pour l’attractivité d’un territoire. L’objectif ? Donner à l’économie niçoise un élan autre que le tout tourisme.


peyrat2-8.jpg Chacun sait que Jacques Peyrat est allergique à tout ce Christian Estrosi a pu accomplir pendant sa mandature et qu’il considère la métropole comme une simple photocopie de sa circonscription électorale.

C’est important, parce c’est de là que tout commence : « Une vision étriquée des infrastructures départementales confinée à la simple gestion des petits intérêts de la boutique : le maire de nice-président de la métropole et ses affidés, les maires des villages de l’arrière-pays. »

Quelques propositions de l’ancien maire donnent quand même le vertige : « Déplacement de l’aéroport au Luc (dans le Var), faute de capacité d’espace pour devenir un hub (25 millions de passagers/an contre le presque 12 actuellement) d’ici quelques années, doublement de l’A8 et au minimum de la partie La Turbie-Sophia Antipolis, élargissement du port de Nice pour accueillir le frêt et les bateaux de croisière ou son déplacement à Carras, voire à Cagnes avec la construction d’une digue comme à Monaco.

Il est bien évident que la mise en application de ces propositions changerait la physionomie du territoire.

Concernant le transport urbain, on sait depuis longtemps que l’option de Jacques Peyrat est un tram en surface, option motivée par la différence du coût de réalisation et les risques d’affaissements des immeubles à cause de l’écoulement des eaux des collines. Cependant, sa proposition embrasse un périmètre bien plus important de celui en pré-phase de réalisation (Port-Aéroport) et s’élargit à un axe, La Trinité-Sophia Antipolis. Encore une proposition qui voit grand.

Pour la partie ferroviaire, Jacques Peyrat refait l’histoire :  » La décision d’une ligne à grande vitesse était prise mais l’alliance entre Gaudin-Falco-Estrosi (à l’époque premier vice-président du Conseil général), qui choisirent la ligne des métropoles et l’augmentation démesurée des coûts, ont plombé l’opération ». Toutefois, le dossier doit être ouvert, même si l’ancien maire est bien conscient des difficultés qui se posent à l’heure actuelle.

Concernant la circulation urbaine , une exigence se pose en urgence : La construction d’un tunnel pour relier la sortie de la voie Mathis à l’autoroute.

Sinon, le constat est simple: on circule mal et il serait temps de revoir les flux de circulation après que la ligne 1 du tramway ait changé de manière substantielle la situation : plus de 112 000 voyageurs/jour contre les 40 000 prévus dans les premières estimations. Cette révision devrait être accompagnée d’un plan de parkings souterrains de 3 000 places environ. Quelques sites ont été envisagés : Wilson, Notre Dame et Jeanne d’Arc.

Suite au prochain épisode…

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