Une semaine après le nul concédé face à Evian T-G (2-2) avec les incidents que l’on connaît, Nice se déplace ce dimanche (17h) à Reims. Face à un concurrent direct pour le maintien qui vient de changer d’entraîneur, les Niçois pourraient faire un grand pas vers le maintien en cas de victoire.
Décidemment, cette saison 2014-2015 est plus que particulière pour l’OGC Nice. Sur et en-dehors du terrain, le club niçois fait la une des journaux mais pas assez pour ses résultats. Après les huis-clos (total et partiel), l’affaire Ben Arfa, place à l’emprisonnement de Souleymane Diawara ce vendredi. Le joueur est mis en cause dans une affaire d’extorsion de fonds en réunion présumée. Depuis jeudi soir, le défenseur central arrivé cet été dort aux Baumettes.
Place au match. A six journées de la fin, les hommes de Claude Puel sont loin d’être sauvés. Avec 38 points, il en manquerait quatre selon les prévisions des spécialistes qui parlent de la « fameuse » barre symbolique des 42 points. Les Aiglons ont eu chaud samedi dernier contre Evian. Ils auraient très bien pu perdre la rencontre mais ils ont aussi des regrets avec ce but contre-son-camp de Kévin Gomis à la 78e.
« On ressent ce malaise actuel autour du club. Mais dans le groupe, on travaille toujours dans la sérénité. Il reste six matches, on peut encore finir dans la première partie de tableau. Le groupe est jeune, on a besoin de temps » lâche Frédéric Gioria en point-presse ce vendredi.
Pour le déplacement à Reims, à noter les retours dans le groupe de Mathieu Bodmer remis d’une béquille. Alassane Plea et Lloyd Palun, eux, sont de retour de suspension. En revanche, le maître à jouer, Carlos Eduardo purge son dernier match pour un tacle dangereux. Le déplacement à Reims s’apparente à un nouveau match tendu sur le terrain car l’adversaire du jour cherche lui aussi à se sauver. Si l’OGC Nice montre des difficultés contre des équipes qui « ne jouent pas », il faudra ce dimanche mettre de l’intensité et proposer du jeu pour contourner une équipe rémoise bien mal en point.
« Nous ne sommes pas encore sauvés, mais on a joué le maintien l’année dernière, on sait ce que c’est et on est prêts ! Ceci étant, il ne faut pas se mettre de pression inutile. Il reste trois matches à la maison, quatre à l’extérieur. Il va falloir être solide et en remporter au moins deux » explique Alexy Bosetti.
Et en face, ça va mal. En milieu de semaine, Jean-Luc Vasseur a été remercié. Son adjoint, Olivier Guégan a pris sa place et a une mission : sauver le Stade de Reims. A sept journées de la fin, les champenois n’ont que trois petits points d’avance sur la zone rouge et restent sur trois défaites consécutives. A domicile, ils luttent avec une seule victoire sur les six derniers matches (3-1 contre Nantes le 7 mars).
Au match aller, les deux équipes s’étaient neutralisées 0-0 à l’issue d’un match plus que soporifique. Alors ce dimanche, en sortie de sieste, les deux équipes ne devront pas s’endormir, il y a des points à prendre pour valider « le ticket Ligue 1 » pour la saison 2015-2016.
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