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6 mai 2024

Commémoration du 109ème anniversaire du génocide arménien

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Le 24 avril 2024 marque le 109ème anniversaire du génocide arménien. Dans le cadre de la commémoration, Christian Estrosi, maire de Nice, a présidé une cérémonie empreinte d’émotion et de solennité.

En cette journée de commémoration, Christian Estrosi a rappelé à tous le devoir de mémoire et de vigilance envers les atrocités passées et présentes, affirmant que la République française et le peuple arménien partagent une histoire commune, écrite en lettres de sang, et une communauté de destin.

Dans son discours, Christian Estrosi a souligné l’importance de se souvenir, de ne jamais oublier les atrocités perpétrées contre le peuple arménien, un million et demi d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards assassinés en raison de leur origine arménienne et de leur foi chrétienne. « Nous n’oublions pas, mais nous n’oublierons jamais, pas une de ces un million et demi de vies briséespas un de ces destins volés, nous n’oublierons jamais les tragédies que votre peuple a traversées, ni celles qu’ils traversent naturellement aujourd’hui » a-t-il affirmé.

Un lien indéfectible entre la France et le peuple arménien

Le maire de Nice a également mis en lumière le lien profond entre la France et le peuple arménien, soulignant le rôle de la France en tant que refuge pour de nombreux survivants du génocide. Il a évoqué le courage de ceux qui ont aidé les Arméniens à fuir et a rendu hommage aux héros arméniens qui ont combattu pour la liberté, certains tombant au champ d’honneur à Nice même, lors de la Seconde Guerre mondiale.

Enfin, Christian Estrosi a exprimé sa solidarité avec le peuple arménien face aux défis contemporains, notamment les attaques récentes de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie. Il a souligné l’importance pour la France et pour Nice de rester aux côtés de l’Arménie et de dénoncer toute agression contre son intégrité territoriale.

L’événement s’est clôturé par le dépôt d’une gerbe devant la stèle dédiée aux victimes du génocide, suivi d’une minute de silence, puis par l’interprétation des hymnes arménien et français.

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