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28 avril 2024

L’OGC Nice n’a pas pris Rennes en mains !

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Le but égalisateur de Vahirua
Le but égalisateur de Vahirua
« Ce match nul est un moindre mal… Notre équipe était amoindrie, on ne peut pas se passer de Rool, Koné, Apam et Ederson sur une rencontre de ce type… » Le coach insulaire se contente de ce résultat qui aurait pu être moins favorable pour les aiglons si le jeune gardien rennais n’avait pas offert l’égalisation suite à un arrêt maladroitement négocié.

Concernant le tahitien rameur, Antonetti déclare « Je suis content pour lui…Dans la vie d’un groupe il y a toujours des conflits……………..la vie d’un entraîneur, d’un joueur, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut savoir faire la part des choses. Certaines images ont pu choquer mais je préfère ça au bal des hypocrites » Toujours pas de langue de bois pour le technicien niçois qui a traversé barre à la main les dernières tempêtes au sein du club.

Certes, il faut tout de même se réjouir du point pris à la vue de la feuille de match orpheline de près de 40 % de ses titulaires et il ne fallut qu’un quart d’heure aux visiteurs bretons d’un soir pour faire sauter le verrou de la défense niçoise avec un éclair de génie d’un Jimmy Briand portant bien son nom qui reprend un bon centre d’Utaka pour devancer un Hugo Lloris sorti à la quête du cuir. 0-1, l’affaire semblait même trop se corser et les kops niçois sentirent eux aussi passer le vent du boulet tout en continuant avec verve de soutenir leurs aiglons.

Une première mi-temps tout aussi inquiétante qu’insipîde. Pas de grand Rennes et une équipe de Nice incapable de trouver des solutions avec le recours ultime de « balancer » de longs ballons en direction de Laslandes qui doit avoir le record de décollage lors d’un match de championnat. L’ex grand blond platine devenu, entre temps, un néo chauve n’était pas franchement en réussite samedi et la défense rennaise avait certainement analysé le jeu en déviation aérienne du grand Lilian.

Heureusement, la seconde période démarra aussi bien que la première s’était mal achevée avec un cadeau du ciel, enfin plutôt du jeune portier Pouplin qui n’arrive pas à maîtriser un tir somme toute anodin de Vahirua et voit le ballon finir au fond de ses filets pour mettre les deux équipes à égalité. Deux belles prestations des gardiens de chaque camp (Lloris devant Utaka et Pouplin sur un coup franc de Vahirua) seront les seules actions réellement marquantes d’une deuxième mi-temps dont le soufflet était aussi vité retombé qu’il n’était monté.

La joie dans le stade après le retour à la marque des aiglons
La joie dans le stade après le retour à la marque des aiglons
Une belle surprise tout de même avec la rentrée d’un Veigneau fougueux et tenace apportant une fraîcheur qui faisait cruellement défaut à l’ensemble de ses coéquipiers. Reste maintenant à préparer deux rendez-vous de taille avec 6 unités de points à la clé pour deux sacrées performances à réaliser. La première au Stade Vélodrome pour le passionnant et passionné derby méditerranéen face à l’Olympique de Marseille et dans la foulée la réception des voisins monégasques pour un nouveau derby aux saveurs princières. 16ème avec 31 points, il faudra se contenter de cela et la fatidique barre des 45 à 48 points nécessaires au maintien en Ligue 1 sont encore à quelques bons résultats de là.

Troyes et Paris St Germain ont perdu et ce sera finalement une belle consolation d’avoir grapillé ce petit point dans ce classement où il n’y a que 6 points entre le premier non reléguable et le douzième Lorient. Le commando d’Antonetti, outre d’avoir fière allure, semble bien avoir trouvé son rythme de croisière et même si la mission à venir pourrait sembler impossible, les regrets ne seront pas de la partie en fin de saison quand on joue avec des qualités de cœur et que l’on mouille sa tunique sur le terrain.

Le bout du tunnel niçois n’est plus très loin et nul doute que les supporters, venus tout de même en nombre au stade du Ray malgré les appels des sommets enneigés, savent qu’il n’est pas plus dangereux qu’un oiseau de proie blessé.

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