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27 avril 2024

Michel TSHANN et l’UMIH interrogent les candidats à la municipale de Nice

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tschann-3.jpg Certes, le logement, l’emploi et la santé sont les sujets phares des programmes des principaux prétendants à la succession de Jacques Peyrat à la Mairie de Nice mais aucun d’entre-eux ne devra sous-estimer l’importance d’une hôtellerie niçoise regroupée autour de l’UMIH et de son Président désireux de connaître la place qui lui sera réservée dans les projets futurs.

Voici donc les thèmes de cette lettre ouverte et nous invitons les candidats à se rapprocher de la rédaction pour informer les lcteurs de leurs intentions dans les domaines du tourisme et de l’hôtellerie.

Les structures et acteurs :

Aujourd’hui, beaucoup d’acteurs s’occupent du tourisme : office du tourisme, services municipaux du tourisme, délègation tourisme à l’agglo et bien sûr le Comité régional au tourisme.

A la mairie même, il y a un adjoint chargé du tourisme, un autre de l’évènementiel et des relations internationales, ce n’est pas cohèrent ; il faut un grand adjoint au tourisme regroupant le tourisme, l’évènementiel et les relations internationales.

Il faut également crèer un « conseil du tourisme » municipal au sein de l’Otcn qui soit chargé de proposer et valider la politique touristique de la ville, avec les principaux acteurs (Acropolis ,hôteliers, restaurateurs, discothèques et plagistes)

L’OTCN est hypertrophié avec trop de personnel, surtout trop de directeurs, et une masse salariale trop importante ; il faut rationaliser, supprimer éventuellement des directions (communication, commercialisation par exemple) qui peuvent être sous traitées et revenir à un vrai outil de promotion, avec des responsables de marchés chargés d’un ou plusieurs pays en fonction des langues parlées, et gèrant la promotion, les accueils, la communication…et intéressés aux résultats de leurs actions.

Il faudra se poser 2 questions :

  • changement de statut : l’Epic est une structure lourde et compliquée

  • séparation des activités d‘évènementiels en recrèant un comité des fêtes chargé de celà

La zone de chalandise :

Nos clients ne viennent plus à Nice, n’ont aucune idée de ce qu’est l’Agglo ; ils viennent sur la côte d’azur, et il faut donc renforçer les relations avec nos voisins ; aujourd’hui ni Cannes ni Monaco ne se soucient de ce que fait Nice, alors que ce sont les niçois qui ont les nuisances des avions et hélicoptères amenant leurs clients.

Il faut mieux mettre en valeur le fabuleux potentiel des haut et moyen pays en soutien de la promotion de Nice. A la limite la promotion ne devrait être faite qu’au niveau du département, encore faut-il que tout le monde soit d’accord pour transfèrer les budgets ! peu probable !

Le tourisme d’affaires :

C’est une grande activité, où nous avons un savoir faire certain, et où il faut toujours être au meilleur niveau, notamment en matière d’investissements : aujourd’hui Acropolis est à rénover ; dans 15 ans il faudra un nouveau parc d’expositions dans le cadre de l’opération d’interêt national de la plaine du Var, à condition qu’il soit relié au centre ville et à l’aéroport par tramway.

Les congressistes apportent non seulement des revenus immédiats mais peuvent être des investisseurs futurs et donc créateurs d’emploi pour la Côte.

Plus qu’ailleurs la dimension est celle de la Côte dans son ensemble et il faut mettre en commun les moyens : palais des congrès et hotels par une bonne organisation des transports en commun, notamment 3ème voie et LGV

L’évènementiel et les manifestations :

C’est un point clé ; Carnaval malgré ses défauts est moins ringard pour nos touristes que pour les niçois et de gros efforts de rénovation ont été faits depuis 5 ans ; Carnaval permet à beaucoup d’hôtels 2 et 3* de rester ouvert l’hiver ; il y a même au Japon une clientèle 4* pour Carnaval.

Si Nice cherche à monter en gamme, il faut que les manifestations soient adaptées : l’Europétanque est sympathique mais ne relève pas du haut de gamme ; par contre les autres manifestations sportives : marathon, triathlon, etc sont très valorisantes.

Les évènements doivent être connus et planifiés au moins 12 mois à l’avance pour que l’Office puisse en faire une promotion efficace ; sinon c’est un événement pour les niçois qui ne doit pas être pris en charge par l’Office du tourisme.

La formation, les niçois et l’avenir :

Nice et la côte d’azur doivent être des centres d’enseignements touristiques de haut niveau ; la ville doit accompagner les efforts de l’Unsa et du Ceram en la matière.

Les touristes ne sont pas électeurs, mais il faut sans cesse expliquer aux niçois que sans eux ils n’auraient pas les services d’une grande capitale européenne……et de jolies visiteuses. Cela vaut bien quelques sacrifices !

Nos élus doivent se souvenir en permanence qu’ils travaillent non seulement pour leurs électeurs mais aussi des touristes qui sont là en permanence, et assurent la vie économique et l’emploi de la cité
Nice et la côte d’azur sont des endroits magnifiques mais nous ne sommes pas seuls au monde et la concurrence est vive !

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