Comme chaque année depuis 2001, le rapport annuel de la fondation Abbé Pierre fait le constat amer de l’aggravation du mal logement. C’est un véritable cancer, qui en atteignant maintenant près de 4 millions de personnes, ronge la société française.
Le mal logement et plus généralement les inégalités d’accès au logement nourrissent les rancœurs et les colères sociales, qui viennent alimenter la protestation et le vote Front National.
Pour Patrick Allemand ( conseiller municipal d’opposition PS) : « Dans les Alpes-Maritimes et à Nice, cette crise du logement est particulièrement violente en raison de la très forte carence en logements sociaux : à peine 11 % au lieu des 25 % réglementaires ».
Après le constat, vient l’action …
« Avec l’ensemble de la gauche niçoise, nous avons sans relâche alerté les pouvoirs publics sur les dangers de cette carence en logements sociaux.C’est une politique urbaine suicidaire du point de vue économique. Comme l’a dit à maintes reprises la C.C.I., le prix du logement est désormais un frein au développement économique.
C’est surtout une politique du logement aux antipodes des objectifs de mixité sociale et de vivre ensemble. Spéculation immobilière et mal logement sont les deux extrémités de la même maille libérale qui tisse un territoire fragmenté et sans cohésion sociale, exacerbant les différences et multipliant les exclusions » a-t-il affirmé dans une déclaration.
