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4 mai 2024

Lancement d’une collecte de dons pour un autocar « Chausson » à Nice 

Véritable icône des années 60, l’autocar Chausson est en proie à une restauration coûteuse qui nécessite plusieurs milliers d’euros. C’est ainsi que la délégation des Alpes-Maritimes de la Fondation du Patrimoine accompagne une équipe de passionnés de l’association Tram et Bus de la Côte d’Azur dans le projet : zoom. 

C’est un secret de polichinelle, les anciens véhicules sont parmi les plus robustes. D’aucuns diraient increvable. Les autocars Chausson ne dérogent pas à la règle, eux qui ont véritablement marqué le paysage urbain en France entre les années 50 et 80. Ayant fait des marques à Nice et plus globalement le long de la Côte d’Azur, le modèle ASH 522A peut être considéré comme emblématique des lignes qui desservaient alors la côte. Que de souvenirs… 

Les plus jeunes d’entre nous n’en ont probablement jamais entendu parler. Rien d’étonnant pour un véhicule datant de l’Après-guerre. Il compte 46 places assises et possède un moteur SOMUA 6 cylindres de 150 chevaux. Il aura circulé de juillet 1961 jusqu’en 1982, soit une bonne vingtaine d’années de loyaux et valeureux services. Cet autocar passera ensuite entre les mains de trois propriétaires différents et il faudra attendre 38 ans avant que l’association Tram & bus de la Côte d’Azur ne l’acquiert. Encore aujourd’hui, le véhicule continue de serpenter les routes lors d’événements ponctuels pour le plus grand plaisir du public.

Une collecte pour redonner de sa superbe à un véhicule emblématique de la Côte d’Azur 

À la suite de sa rénovation, l’autocar sera utilisé lors de sorties et expositions à thèmes pour amateurs de véhicules anciens grâce au développement régional de l’association Tram & bus de la Côte d’Azur. Il sera aussi proposé lors de tournage de films et de séries TV qui ont déjà fait appel à plusieurs véhicules de la collection de l’association.

C’est justement en 2020 que cette dernière fait l’acquisition de cet autocar Chausson, avant d’engager des travaux mécaniques depuis. C’est au niveau extérieur que des interventions plus importantes sont à prévoir. Les traces de rouilles mettent à mal l’étanchéité du pavillon et la corrosion qui commence à apparaître entraîne des cloques sur la peinture extérieure. Il faut donc prendre les choses en main avant que ces dommages ne perforent les tôles. Les travaux de restauration sont estimés à environ 27.000 € et l’objectif de la collecte est fixé de son côté à 14.000€.

Les donateurs peuvent participer à la collecte sur la page www.fondation-patrimoine.org/les-projets/86257. À noter que tous les dons font l’objet d’un reçu fiscal.

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