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15 mai 2024

Hommage « polémique » à l’occasion du 56è anniversaire de la fusillade de la rue d’Isly à Alger

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Responsables et membres des associations des rapatriés ont rendu hommage aux victimes de la fusillade de la rue d’Isly à Alger, à l’occasion du 56e anniversaire, par un dépôt de gerbes à la stèle du Jardin Alsace Lorraine.

Les tons étaient revanchistes comme le démontrent les propos du président du Centre de documentation historique de l’Algérie Gérard Leger qui, dans on allocution , a fait référence explicitement à la responsabilité du gouvernement de l’époque pour cet épisode dramatique .

Une attitude déplacée pour une cérémonie officielle , d’autant plus qu’étaient présents des représentants des collectivités locales, il est vrai ….immeubles et muets !!!


Par les accords d’Évian et le « cessez-le-feu » du 19 mars 1962, le gouvernement français et ses adversaires du FLN (Front de Libération Nationale) ont mis fin à la guerre d’Algérie, non sans susciter un grand trouble dans la population « européenne » d’Algérie.

Celle-ci s’indigne de ce que le gouvernement ait cédé. Alors , contrairement à ce que l’on pouvait espérer, les combats redoublent d’intensité avec un nouvel acteur, l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète).

C’est ainsi que le 22 mars 1962, trois jours après le « cessez-le-feu », onze soldats sont tués dans un attentat de l’OAS. L’armée attaque aussitôt à l’arme lourde le quartier de Bab el-Oued où se sont repliés les activistes, faisant plusieurs dizaines de victimes.

Le 26 mars 1962, en guise de protestation, une foule pacifique d’européens, y compris des femmes et des enfants, se rend en cortège vers le quartier de Bab el-Oued pour protester contre son bouclage par l’armée française.

Dans la rue d’Isly, devant la grande Poste, un détachement de tirailleurs algériens de l’armée française, fait face aux manifestants.

Une fusillade éclate ( qui l’a provoquée n’a jamais été établi formellement) , les tirailleurs ripostent et tirent, on relèvera officiellement plus de cinquante morts, dont deux fillettes de dix ans, et deux cents blessés.

Deux jours après la fusillade du lundi 26 mars, le Haut-Commissaire de France Christian Fouchet, s’adresse aux « Français et Françaises d’Alger » par le biais d’une allocution télévisée et en fera porter « politique » la responsabilité à l’OAS.

A ce jour, aucune responsabilité officielle a été attribuée. Les avis des quelques historiens qui se sont penchés sur ce cas, divergent.

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