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14 mai 2024

Conjoncture économique dans les Alpes-maritimes : on (re)commence à sourire…

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Après tant d’années de disette, un peu de quiétude ne peut que faire du bien au moral.
Mais hélas, il n’est pas encore l’heure de sortir tambours et trompettes.


C’est confirmé : la croissance hexagonale a bien été au rendez-vous lors du premier trimestre 2015.

Mieux d’ailleurs, selon les chiffres publiés par l’INSEE le 13 mai dernier, l’évolution trimestrielle du PIB français a été plus forte qu’initialement anticipée. De bon augure pour la suite.

Au premier trimestre 2015, la France a affiché une croissance trimestrielle de son PIB de 0,6% tandis que le gouvernement attendait 0,4%. Le PIB trimestriel hexagonal n’avait en effet plus connu une telle progression depuis le deuxième trimestre 2013 et cela faisait quasiment deux années qu’il ne cessait d’osciller entre -0,2% et +0,2%.

Cette hausse relativement soutenue du PIB s’explique principalement par la bonne tenue des dépenses de consommation des ménages.

Plus généralement, les ménages ont en fait bénéficié d’une hausse de leur pouvoir d’achat au premier trimestre. A titre d’illustration, sur les deux premiers mois de l’année, le taux d’inflation annuelle hexagonal a été négatif (-0,4% en janvier et -0,3% en février), tandis qu’au mois de mars il a été nul.

L’évolution des cours du pétrole est d’ailleurs un élément symptomatique de cette inflation négative. Au premier trimestre ainsi, le prix moyen du baril de Brent s’est élevé à 56,6 dollars (contre 77,7 dollars lors du quatrième trimestre 2014).

Enfin, le pouvoir d’achat des ménages a tiré profit de l’impact du CICE. Pour mémoire, cette mesure fiscale consiste en une réduction de l’impôt sur les sociétés à payer, calculée sur la base de la masse salariale comprise entre 1 et 2,5 SMIC,

C’est indéniable, l’accélération des dépenses de consommation des ménages constitue une très bonne nouvelle. Rappelons en effet que la consommation privée constitue structurellement plus de la moitié du PIB français.

Toutefois demeure l’atonie persistante et inquiétante de l’investissement. Au premier trimestre en effet, l’investissement des entreprises non financières n’a augmenté que de 0,2% (après -0,1% au trimestre précédent),

Dans ce contexte, les annonces d’une croissance annuelle de 1,5% apparaissent non réalistes. En revanche, la prévision officielle du gouvernement d’une croissance annuelle de 1,0% demeure pour sa part encore crédible : c’est déjà ça…surtout après l’annonce du FM qui a revu, ce mardi, son estimation à 1,2% de croissance supérieure à celle de la loi de Finances.

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