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29 avril 2024

Cathédrale Russe de Saint Nicolas : L’Acor joue les prolongations !

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Suite à notre article du 11 juillet, le Conseil d’Administration de l’ACOR qui gére juqu’à ce jour le fonctionnement de la Cathédrale de Saint-Nicolas nous a fait pervenir le communiqué que nous publions ci-dessous.
Wait and see, comme disent nos amis anglais.


eglise-russe-2.jpg Le samedi 9 juillet 2011 à 15h 15 une délégation de l’administration présidentielle russe qu’accompagnaient deux collaborateurs du maire de Nice est venue signifier aux responsables de l’ACOR que l’Etat russe entrait dans ses droits de propriétaire de la cathédrale en application de la décision de la cour d’appel d’Aix- en-Provence du 19 mai 2011, et informer dans le même temps que l’Etat « transmettait en pleine jouissance la cathédrale au patriarcat de Moscou, qui devient seul responsable de la gestion de la cathédrale dans toutes ses composantes ».

À ce jour, aucun document écrit de confirmation de cette décision n’est parvenu à l’administration de l’ACOR.

Lors de la rencontre, l’ambassadeur M. A. Orlov a souligné que l’ACOR exploitait un bâtiment qui ne lui appartient pas.

Dans son interview donnée à Nice-Matin à l’issue de la rencontre, M. Kozhine , en charge des intérêts et des biens russes auprès de la Présidence a insisté sur un point : la suppression des droits de visite de la cathédrale (actuellement 3 euros/personne individuelle et 2 euros pour groupes) perçus en dehors des offices.

Pour sa part l’ACOR a également fait savoir publiquement (cf. Nice-Matin du 27/6/11) que la suppression de ces droits se traduirait par le licenciement de neuf personnes, dont notamment les deux prêtres, adjoints au recteur (seul bénévole), et les quatre personnes directement rattachées à l’accueil et à l’entretien de la cathédrale.

En effet, les droits d’entrée, qui représentent la moitié du budget recettes, couvrent les charges salariales et sociales.
L’autre moitié permet le fonctionnement de la paroisse, l’entretien de la cathédrale et de ses dépendances.

Donc supprimer les recettes des visites revient à licencier les neuf personnes ou priver la paroisse des moyens de son fonctionnement.

Concrètement, la situation se présente de la manière suivante : en l’absence de toute notification écrite, et d’autant que certaines déclarations lors de la rencontre ont pu contredire de récentes affirmations parues dans les medias, l’ACOR considère devoir toujours assumer ses responsabilités aussi bien à l’égard de ses salariés, de l’exercice du culte, que des visiteurs et de la gestion et de la maintenance de la cathédrale.

Elle ne peut envisager la fermeture des visites car une telle mesure conduirait à des désordres et des débordements très importants aux abords de la cathédrale en cette période estivale.
Elle ne peut non plus maintenir les visites sans droits d’entrée car le nombre de visiteurs serait de 1200 à 1500 par jour ce qui est impensable d’un point de vue de la sécurité et illégal au regard des clauses de contrat d’assurance.

Seule une notification claire du nouveau propriétaire, la Fédération de Russie, permettra à l’ACOR de déterminer son attitude.

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