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21 mai 2024

Babacar Mangara : « La vie associative est un bon moyen de socialisation »

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Pierre Barone n’est plus le président de l’association Face 06. Le jeune homme voit Jérôme Doyet, étudiant de l’Institut des administrations et des entreprises, lui succéder. Le Château de Valrose a accueilli la traditionnelle Assemblée générale ordinaire dans une ambiance très cordiale. Un début de soirée qui a vu l’approbation unanime des bilans financier et moral de l’équipe sortante. Désormais ancien responsable des relations internationales au sein de la Face 06, Boubacar Mangara dresse un bilan positif de l’année de mandat qui s’achève.


Quel bilan dressez-vous de l’année de mandat qui vient de s’écouler ?

Babacar Mangara : « Franchement, c’est difficile de se juger soi-même, mais je pense que le bilan est très positif. Sur le plan humain, la vie associative apporte beaucoup et c’est un bon moyen de socialisation au sein de l’université […] ».

Si vous deviez approfondir certaines décisions, que feriez-vous ?

B. M : « Réussir totalement son mandat, c’est très difficile… Comme il [ndlr : Pierre Barone, ex-président de la Face 06] l’a dit tout à l’heure, nous devrions accorder aux étudiants qui ont un mandat associatif un peu plus de facilités par rapport à leurs cours. Souvent, on ne peut pas tout le temps être présents et quand on ne vient pas, on est sanctionnés. Il faut que chacun puisse venir sans pour autant avoir de contraintes au sein de l’université ».

Les dépenses et les recettes de la Face 06 dépassent légèrement les 150 000 €.
Les dépenses et les recettes de la Face 06 dépassent légèrement les 150 000 €.

Quel message veux-tu faire passer à la nouvelle équipe, dirigée par Jérôme Doyet ?

B. M : « Comme Pierre l’a dit tout à l’heure, il faut avoir de la modestie. Le milieu associatif, c’est ça : il y a des coups de gueule de temps en temps. Il faut pouvoir se supporter, être disponible et essayer de comprendre ses collègues. Si on essaye de juger tout le monde par rapport à soi, on ne peut pas réussir dans ce milieu ».

Sur le plan personnel, quel avenir s’ouvre à vous ?

B. M : « J’ai fini mes études, j’ai mon diplôme. Ca va être dur de tourner la page du milieu associatif. Une fois qu’on a chopé le virus (sic), c’est difficile de s’en défaire. Maintenant, je vais me consacrer à mon projet professionnel. En premier lieu, je veux commencer à acquérir de l’expérience dans le milieu privé. Puis dans le futur, j’aimerais créer mon entreprise dans le domaine de la finance et de la gestion ».

Renouvellerez-vous volontiers une expérience associative à l’avenir ?

B. M : (Il semble indécis.) « Franchement, c’est difficile à dire ! Certes, l’associatif te fait passer de bons moments, mais ça prend quand-même beaucoup plus de temps. On a moins de temps pour soi, pour ses projets professionnels, parce qu’on s’engage. À l’avenir, je le ferai, mais aujourd’hui, j’ai d’autres priorités. Ceci dit, j’ai regretté de ne pas rentrer plus tôt dans l’associatif. »

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