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16 mai 2024

Natation – Pellerin : « Charlotte, son travail est récompensé »

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A l’issue du Mare Nostrum de Monaco (samedi et dimanche), l’entraîneur de l’Olympic Nice Natation s’est arrêté pour faire un bilan de Charlotte Bonnet. A moins de deux mois des Mondiaux de Kazan (2-9 août), il s’est montré satisfait des différentes prestations tout en restant mesuré.


Nice Premium : Fabrice, qu’avez-vous pensé du meeting de Charlotte Bonnet (2e sur 200m nage libre en 1’57’’55 et 2e du 100 en 54’’16) ?

Fabrice Pellerin :
Charlotte termine bien le meeting avec un bon temps (54’’16), assez proche de son record (53’’94) qu’elle a nagé à Limoges. Sur une combinaison de compétition située dans une période de travail, ce n’était pas attendu de nager aussi vite. Je suis plutôt satisfait.

N.P. : Elle réalise, chronométriquement, une belle saison…

F.P. : Le sport, c’est des cycles où on travaille dur et ça paye rarement. Après, on a des phases où arrive à mieux s’exprimer et on est récompensé. Elle fait une bonne saison en termes de préparation, elle constante sur les meetings et met à jours ses chronos de référence. C’est une énergie positive qu’on prend dans une telle période où on « charge la mule ». Elle a cette chance d’avoir cette récompense au bout (les bons chronos).

N.P. : Aux championnats d’Europe de Berlin (août 2014), vous aviez décidé de changer diverses choses d’un commun accord avec Charlotte. En juin 2015, qu’est-ce qui est différent ?

F.P. : Il y a l’aspect entrainement avec les rendez-vous biquotidiens, il faut les réussir, arriver avec une bonne l’énergie, faire les choses avec assiduité et de la réussite. Les entrainements se passent bien. Elle est présente et impliquée. L’autre pan, au moins aussi important, c’est la maturation des individus dans la construction des jeunes femmes. Charlotte sur cet aspect, s’émancipe, elle fait son chemin. Elle a l’air d’être dans un bon équilibre. On reste sur un chemin de construction, il reste à mettre les pieds sur un podium international. On est lucide, il reste un palier à franchir.

N.P. : Quel est le programme avant Kazan ?

F.P. : Il reste quatre bonnes semaines à travailler assidument. Ça se passe bien, donc si on peut encore rajouter du travail, on ne s’en privera pas. Après, on sera dans la dernière ligne droite, il faudra optimiser entre travail et repos. Les rendez-vous, ça sera l’entrainement au quotidien et l’Open de France à Vichy avec l’équipe de France, ça sera notre dernière représentation avant Kazan. On va le faire sans relâcher le travail actuel.

N.P. : Un petit mot sur Marie Wattel et Cloé Hache qui vont passer le baccalauréat…

F.P. : Elles sont en pleines révisions pour le bac. Elles ont une semaine compliquée qui les attend (à partir de ce matin). Elles ont hâte de passer ça puis vont venir à leurs rythmes à l’entrainement, afin d’assurer le minimum. Marie (Wattel) fait une bonne saison, elle fait des chronos. Elle est impliquée, et beaucoup plus mature, investie et concernée par ce qu’il l’attend.

N.P. : Il y aussi votre rôle de chef de l’équipe de France féminine…

F.P. : Je reste prioritairement l’entraîneur de Nice mais sur quelques occasions j’assurerai le rôle qu’on m’a donné. Je regarde bien évidemment les résultats, au quotidien des autres filles (Balmy, Hénique, Cini et les autres), ça permet de se projeter vers Kazan et après. Mercredi (aujourd’hui), on a une bonne journée de travail à l’INSEP avec d’autres entraîneurs, c’est important. On va essayer de construire une belle aventure collective avec les filles. L’échange et le partage seront au centre de notre fonctionnement.

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