Après Xavier Pettinato, ancien membre du cabinet du maire de Nice, entendu dans le cadre de l’enquête préliminaire pour « escroquerie et prise illégale d’intérêt », une autre affaire en mairie de Nice a émergé. Une perquisition a eu lieu jeudi à la mairie de Nice. Le directeur des relations internationales et du protocole Martial Meunier Jourde a été placé en garde à vue. Les enquêteurs de la brigade financière l’ont interrogé dans le cadre d’une enquête sur des faits présumés de trafic d’influence dans le projet de cession d’un terrain sur la Promenade des Anglais qui sert actuellement de parking pour les bus de tourisme.
Selon le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, interrogé par l’Afp (Agence France Presse) « l’enquête devra déterminer dans quelle mesure il aurait pu « peser sur la désignation de celui qui aurait remporté le marché » lié à la vente du terrain ».
La justice enquête une nouvelle fois en mairie. Elle interroge. Elle fait son travail… . Ici rien n’est reproché à Jacques Peyrat ni dans aucune autre affaire. La justice débarque à l’Hôtel de Ville et l’image de la mairie s’en trouve ternie et celle des Niçois également.
Il ne faut jamais oublier qu’un homme est présumé innocent jusqu’à la preuve de sa culpabilité. Cela vaut également pour les membres du cabinet du Sénateur Maire Jacques Peyrat. Nice-Première ne se substituera pas aux juges. Il est seulement regrettable pour l’image d’une ville de voir naître à répétition des enquêtes sur ceux qui administrent.
Les premières rumeurs avaient déjà annoncé une tension pré-campagne interne aux partis de gauche ou de droite (Parti Socialiste et UMP pour ne pas les citer). Là un nouveau pavé judiciaire dans la marre niçoise déstabilise le Sénateur Maire…et cela nuit inéluctablement aux niçois et aux politiques en général qui cherchent à reconquérir la confiance des électeurs.
