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4 mai 2024

Michel, Xavier, Martial et les autres ?

nice-sulzer.jpg La Mairie de Nice a été, une nouvelle fois commence à être coutume, le théâtre d’un épisode policier et judiciaire que l’on préférerait voir nos petits ou grands écrans plutôt qu’en bas de chez nous. Une nouvelle présomption de corruption plâne sur une transaction hôtelière de haut…vol !

Certes, la voie avait été ouverte par un Michel Vialatte, premier judas d’une longue série, condamné dans le cadre de malversations autour du projet de construction du Grand Stade de Nice et s’ensuivit alors une série régulière d’autres affaires portant sur la communication, le sport, les associations ou encore dernièrement, l’escroquerie immobilière.

On n’a pas encore digéré Michel, Dominique, Anne-Marie, Xavier, et j’en passe, que l’on nous propose à nouveau une série d’autres « présumés innocents » qui sont quand même « imaginés coupables » par une justice niçoise qui n’a pas dans ses habitudes de déclencher des opérations de ce genre sans qu’elles ne reposent sur des soupçons sérieux.

Martial Meunier-Jourde sera-t-il donc la goutte d’eau qui fera déborder un vase déjà bien rempli et passablement ébréché ? C’est ce que beaucoup d’élus locaux attendent dans le camp de l’opposition comme dans les rangs d’une majorité, honnête dans son ensemble, qui doit faire à nouveau face à des accusations qui fatalement l’éclabousse un tant soit peu.

C’est en ce sens que Patrick Mottard, le leader de Nice Plurielle, a demandé officiellement au Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, et au Préfet Pierre Breuil, de dissoudre le Conseil Municipal de Nice en application de l’article L2121-6 du Code Général des Collectivités territoriales stipulant qu’un conseil municipal ne peut être dissous que par décret motivé, rendu en conseil des ministres et publié au Journal officiel. S’il y a urgence, il peut être provisoirement suspendu par arrêté motivé du représentant de l’Etat dans le département. La durée de la suspension ne peut excéder un mois.

D’autres réactions ne se sont pas faites attendre et Patrick Allemand soulignera que, suite à la promesse de Jacques Peyrat de combattre la corruption en Mairie suite à l’affaire Vialatte, « Force est de constater que le maire n’a pas raclé grand chose. Ce n’est pas lui qui a mené une action efficace contre la corruption mais la justice. ». Jean christophe Picard lui n’y va pas de main morte en précisant que « le maire, en sa qualité de chef de l’administration, signe les arrêtés de recrutement. De ce fait, il est, bien évidemment, responsable de la qualité du personnel municipal. Jacques Peyrat se révèle être un mauvais employeur, donc un mauvais Maire. »

Hier, nous apprenions chez nos confrères de Nissa 2008 que le chef de la police municipale aurait été placé, lui aussi, en garde à vue dans l’enquête qui touche actuellement la Mairie.

Un de plus ou un de trop ? La suite dans un autre épisode de cette Nissa pas vraiment toujours aussi « bela » que ça !

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