« Je me rendrai dans les régions de France pour venir à votre rencontre et échanger sur l’avenir de notre pays » avait dit Nicolas Sarkozy après avoir lancé sa candidature à la présidence de l’UMP mais surtout à celle qui l’anime (et d’une certaine manière le démange) depuis le 6 mai 2012 : la présidentielle de 2017.
Ce soir, les militants niçois et azuréens l’attendront en grand nombre au Palais Acropolis pour un de meeting de campagne. Pour mémoire, les Alpes-Maritimes l’avaient quasi plébiscité (64% des voix) quand il avait été défait par François Hollande.
Les nouveaux conseillers en communication veulent nous présenter un candidat Patelin et apaisé, il semblerait même que le scénario prévoit qu’il soit assis comme un fakir, lui qui est plutôt adepte de l’élasticité et du rebondissement.
Il n’y a pas de doute que Nicolas Sarkozy est un grand animal politique et qu’il ne manque ni d’aplomb, ni d’énergie. Son retour à la politique n’est qu’une prise d’acte d’une situation de fait parce qu’ à vrai dire, il ne l’avait jamais abandonné en se mettant juste dans une position tactique de retrait.
L’aréopage umpiste sera au rendez-vous. Même Eric Ciotti, considéré un des bras droit de François Fillon, adversaire déclaré de l’ancien président de la République pour la primaire de droite et du centre de 2016, a rallié la candidature de celui-ci pour… la présidence de l’UMP, en la motivant par le fait que François Fillon n’est pas candidat.
Mais, comme tout le monde le sait bien, et donc Eric Ciotti aussi, un scrutin peut en cacher un autre et on est en droit de se demander si la marche de repositionnement n’est pas commencée…
