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4 mai 2024

JFK souhaite la fin des dérives à Nice

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stade-knecht.jpg Serein et confiant, Jean François Knecht, le JFK niçois, aurait même pu savourer les derniers revirements dans l’affaire du Grand Stade de Nice qui tendent de plus en plus à lui donner raison. Mais c’est sans compter sans l’opiniâtreté de ce conseiller municipal que certains mêmes de ses camarades trouvent parfois trop polémiste et « ficanas » (curieux en niçois).

Le Procureur de la Ville de Nice, Eric de Montgolfier, aura finalement adopté les idées communes du Préfet Breuil et du Conseiller Général Knecht en ouvrant une enquête sur les conditions d’attribution du marché de construction du nouveau stade niçois.

« Certains de mes amis estiment qu’un homme politique doit avant tout être populaire » Certes un peu âmer mais certainement réaliste, JFK, ne s’est pas fait que des amis ces derniers mois entre ses investigations dans les marchés du Tramway, du Stade et des autres affaires niçoises mais c’est dans le dossier du Stade qu’il a reçu les plus vives attaques à la fois de la part de la majorité municipale en place (et en charge du projet), des dirigeant de l’OGC Nice avec son Président en tête sans compter, plus surprenant, des élus de son propre camp qui mettaient en doute son travail.

Qu’à cela ne tienne, le présent prouve aujourd’hui que le dossier n’était pas si fiable et l’avenir nous dira, demain, si au-delà des ratés administratifs dans la conception, d’autres loupés ne sont pas eux, justiciables.

Nice Première : Jean-François Knecht, quel est votre sentiment après la décision du Procureur d’ouvrir une enquête préliminaire sur le marché du Grand Stade ?

Jean-François Knecht : Si je voulais persifler, je dirais qu’il est à craindre une nouvelle flambée du cours des oranges.
Plus sérieusement, la charge de travail pour la justice niçoise, qu’elle soit Administrative ou Pénale, serait grandement allégée si elle n’avait pas à s’occuper des dossiers de la ville de Nice.
Hélas ou heureusement la Loi s’applique à tous et la Justice arrive en bout de chaîne pour vérifier la réalité de la chose. Dans cette affaire, le Procureur fait son travail.

NP : Vous avez dit avoir fait face à des pressions et des railleries dans votre propre camp, que répondez-vous aujourd’hui à ces attaques ?

JFK : Certains de mes amis estiment qu’un homme politique doit avant tout être populaire ; il est en parfois difficile d’aller à contre-courant d’une partie de l’opinion, surtout lorsqu’elle sait se fait bruyamment entendre. Mais, je suis Conseiller municipal de Nice conscient de la responsabilité qui est la mienne vis-à-vis de tous les habitants et contribuables de Nice, qu’ils aiment ou non le ballon rond.
Je comprends le dépit des supporters de l’OGC Nice et des dirigeants du club qui attendent depuis longtemps un grand équipement. Oui, il nous faut, à Nice, un stade digne de la 5eme ville de France, j’en suis convaincu mais pas à n’importe quel prix.

peyratlogo.jpg NP : Jacques Peyrat dénonce un complot contre lui en vue des prochaines municipales. Votre avis sur cette position du Maire ?

JFK : Il n’a peut-être pas tort mais s’il y a complot, il se trouve dans sa majorité, du côté de l’UMP et de ses officines. Pour ce qui est du groupe Nice-Plurielle, notre opposition se situe dans un cadre démocratique. Nous avons des propositions alternatives claires à sa gestion catastrophique de la ville et nous les avançons en pleine lumière, au Conseil Municipal.

NP : Qu’attendez-vous de cette enquête préliminaire dont vous êtes l’un des artisans avec l’ancien Préfet Pierre Breuil ?

JFK : L’enquête préliminaire pour délit de favoritisme a été ouverte par le Procureur avant tout sur la base d’une plainte de la Direction de la Répression des Fraudes. Personnellement, j’attends que toute la lumière soit faite sur ce dossier. J’espère aussi vivement la fin des dérives trop fréquentes à mon goût.

NP : Peut-être une affaire niçoise de plus. Après le Tramway, Sulzer, le Grand Stade… Est-il si difficile de mener un projet à bien à Nice ?

JFK : On pourrait le penser mais il faut s’en défendre. Il n’y a pas de fatalité dans la gestion d’une collectivité locale, quelle qu’elle soit. Il y a une méthode de fonctionnement. Celle qui est en place n’est manifestement pas la bonne. Le personnel de la ville de Nice et ses habitants méritent que cela cesse. Il appartiendra à la nouvelle équipe municipale de leur redonner confiance en leur ville. C’est une noble tâche et c’est ce à quoi les élus de Nice Plurielle travaillent sans relâche depuis 2001.

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