« A l’occasion de l’émission du 18 avril 2013 à 7h50 sur France Inter, Christian Estrosi m’a mis en cause à plusieurs reprises… » – dit Jacques Peyrat, ancien maire de Nice (1995 à 2008) et actuellement président de l’Entente Républicaine.
« Il a affirmé que j’étais membre du Front National, alors que c’est un mensonge puisque j’ai quitté ce mouvement avant mon accession à la Mairie de Nice en 1995. Il a aussi affirmé qu’à son arrivée à la Mairie de Nice en 2008, il avait trouvé en héritage 40 lieux de culte musulman insalubres sous la tutelle d’imams étrangers qui ne parlaient pas français, ce qui est totalement faux. comme il a affirmé que sous mes mandats de Maire de 1995 à 2008, les voies de Nice étaient envahies par des prières de rues, ce qui est totalement faux. »
L’ancien Maire de Nice souhaite ainsi rétablir « sa » vérité sur des accusations qu’il soupçonne d’être à des fins plus électoralistes.
« Toutes ces affirmations mensongères sont inacceptables de la part d’un homme qui a créée 18 lieux de cultes musulmans à Nice depuis 2008, ce qui interpelle légitimement de nombreux niçois. Enfin, il n’est pas admissible que Christian Estrosi utilise le mensonge comme tactique électorale à la veille de la campagne municipale pour désinformer les Niçoises et les Niçois qui sont de plus en plus nombreux, à prendre conscience de la qualité de mon bilan par rapport à celui de mon successeur, et souhaiter un changement en 2014. ».
Si le doute n’était toutefois pas vraiment de mise, la campagne des prochaines municipales est bel et bien lancée et les premiers missiles sont déjà de bon calibre.
