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4 mai 2024

Jacques Peyrat est candidat à la Mairie de Nice

peyrat-5-2.jpg « Je demeure candidat aux prochaines municipales ». Jacques Peyrat, Sénateur Maire de Nice, a, dans ces termes, annoncé sa candidature au scrutin municipal après avoir pris acte de l’investiture UMP accordée à Christian Estrosi. « Ce n’est pas une surprise même si je ne trouve pas forcément cette décision très juste» estime le candidat à sa propre succession. « C’est la loi de la vie politique » rajoute-t-il fataliste. Il ne parlera de sa rencontre avec le Président de la République Nicolas Sarkozy. On ignore ce qui lui a été proposé en échange de son retrait. Mais il est déterminé à défendre son bilan devant les Niçois. Il en fait un principe : « La seule investiture qui vaille c’est celle des Niçoises et des Niçois. Ce n’est pas à Paris ni à un parti politique de décider. » Il n’hésite pas à comparer sa situation avec celle de Patrick Mottard, candidat dissident du PS : « En face, le candidat légitime semblait être Patrick Mottard, mais le représentant du Parti Socialiste s’est imposé. De même, chez nous, le candidat légitime n’a pas été désigné par l’UMP. Il y a une tentative de prééminence des partis sur les personnes, les groupes, les réseaux et le travail accompli ». Jacques Peyrat comprend qu’il y ait des investitures pour les élections législatives mais pas pour les municipales. Il s’appuie sur les mairies gérées par des maires apolitiques. Il prend son exemple en 1995 où il avait été élu devant les candidats des partis. Il compte renouveler cette victoire en 2008 en se reposant sur l’Entente Républicaine qui réunit ses sympathisants.

Peu d’infos ont été délivrées. On sait qu’il reste à l’UMP. Il a établi un mini calendrier. Il se consacre à la Mairie de Nice et à la Canca jusqu’au 1er janvier. Il lancera ensuite sa campagne, exposera ses projets et sa liste. Elle sera basée sur l’Entente Républicaine avec des personnes venues « d’horizons différents et jusqu’au centre gauche ». On aurait pu penser qu’il attaquerait de front Christian Estrosi. Il s’est retenu : « Il a ses idées. Je ne les ai pas. Je les respecte. Il devient un adversaire. » L’angle d’attaque se dessine malgré tout : « La Mairie de Nice est un énorme travail. C’est une préoccupation de tous les jours et même toutes les nuits. Il y a aussi le travail à la CANCA. Ce sont 24 communes. Elles regroupent, en population, la moitié du département. » Il adresse un reproche, presque l’air de rien : « Il est surprenant qu’il ait annoncé sa candidature avant l’investiture ».

Jacques Peyrat, à 76 ans, va postuler à un troisième mandat municipal à Nice. Ce sera sa 17ème élection. Sa candidature, qu’il a annoncé depuis très longtemps (voir Nice-Premium du 21 janvier 2007 ) équilibre le rapport de force. Il y aura à Nice, à gauche comme à droite,un candidat investi et un candidat dissident. Ce sera le particularisme Niçois.

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