C’est avec tristesse que Nice Premium a appris la disparition de Fernand Icart.
Figure politique azuréenne des années 60 et 70, ancien ministre de l’Equipement et de l’Aménagement de Raymond Barre de septembre 1977 à mars 1978, Fernand Icart est décédé mardi à l’âge de 87 ans à son domicile de Nice.
Petit-fils du fondateur de l’entreprise niçoise de chauffage central Icart, qu’il reprit après la guerre, il créa en 1953 la Jeune Chambre Économique de la Côte d’Azur. Républicain Indépendant, puis UDF, Fernand Icart commença sa carrière politique comme conseiller général des Alpes-Maritimes en 1961. A l’âge de 42 ans, il accède à la députation pour la première fois en 1963, au décès d’Edouard Corniglion-Molinier, dont il était le suppléant et ce jusqu’en 1981.
Sur le plan national, il sera nommé ministre de l’Équipement et de l’aménagement du territoire du gouvernement Raymond Barre, du 27 septembre 1977 au 31 mars 1978. Fernand Icart aura occupé d’importantes fonctions à l’Assemblée, comme président de la commission des Finances en 1973 et comme rapporteur général du budget en 1979. Il est aussi l’auteur de la loi « Icart » qui sauva bon nombre d’entreprises du bâtiment.
Sur le plan économique local, il a contribué au lancement de la zone industrielle de Carros et de la technopole de Sophia Antipolis, à l’agrandissement de l’aéroport international de Nice et à la création du Parc du Mercantour.
Marié, père de quatre enfants, dont Jean Icart, ancien secrétaire général des Jeunes républicains indépendants, conseiller général UMP des Alpes-Maritimes et vice-président de la Communauté d’agglomération de Nice Côte d’Azur (CANCA).
Ses obsèques seront célébrées à Nice, église du Vœu, vendredi à 10 h 30.
