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29 avril 2024

DSK ne sera pas candidat…aux municipales de Nice

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Mercredi dernier, Dominique Strauss Kahn était à Nice pour peaufiner sa candidature à l’investiture aux prochaines présidentielles. Celui qui souhaite que « La France retrouve l’espoir » a une certitude : il ne sera pas candidat aux futures élections municipales niçoises.

Nice Première a tenu à en savoir plus sur le candidat qui semble être celui qui tiendrait la corde avec la très médiatique Ségolène Royal pour le titre de présidentiable 2007 du Parti Socialiste.

dsk.jpg Nice Première : Dominique Strauss Kahn, parlez-nous de votre livre et de vos 365 jours contre le renoncement ?

Dominique Strauss Kahn : Depuis plusieurs mois, j’ai proposé, milité, pour répondre aux exigences des Français : ce livre résume mes solutions face aux problèmes concrets de nos concitoyens, ma vision d’une France juste, ma conception d’un renouveau de la France. J’ai voulu montrer comment jour après jour, l’on pouvait affirmer une volonté politique, contre le renoncement.

NP : D’après-vous, à quoi faut-il renoncer pour faire une France meilleure ?

DSK : Renoncer au renoncement. A cette maladie de la fatalité qui conduit les politiques à baisser les bras devant les défis du monde moderne, devant les inégalités et les injustices. Une France meilleure, c’est une France juste. Pour cela, il ne faut pas renoncer, il faut DSK : innover, inventer la gauche de demain, celle qui opposera l’égalité réelle aux nouvelles inégalités ; celle qui créera la sécurité des parcours professionnels, celle qui saura combiner dynamisme économique et justice sociale. Bref, une vraie gauche de son temps qui rejette à la fois le renoncement et l’immobilisme.

NP : Que pensez-vous des sondages actuels sur les prochaines présidentielles ?

DSK : Les sondages d’aujourd’hui ne font pas les élections de demain. A gauche, on ne doit pas oublier cette leçon que nous enseigne la Véme république. Je ne suis pas un pronostiqueur, les yeux rivés sur les sondages, mais un acteur politique, les mains plongées dans la réalité quotidienne des français. Je me méfie des chroniques d’une victoire annoncée. C’est comme cela que l’on oublie de mener la bataille, que l’on s’exonère de préparer l’alternative et à l’arrivée, on perd. L’urgence pour les socialistes est de bâtir une alternative à la politique du trio Chirac-Sarkozy-De Villepin, de répondre aux problèmes de la mondialisation.

NP : Quel est votre sentiment sur l’affaire Clearstream ?

DSK : C’est un désastre. Et comme si cela ne suffisait pas, le Président vient d’amnistier un homme de son clan dans une autre affaire, Guy Drut. Il y a une absence totale de responsabilité politique et morale de nos dirigeants et nos partenaires européens nous regardent comme un pays sous-développé en matière démocratique. Je ne l’accepte pas. Là aussi, il faudra une profonde rénovation.

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NP : Vous étiez à Nice mercredi 31 mai, quelles en étaient les raisons ?

DSK : J’étais à Nice pour débattre avec les militants socialistes de notre projet. Je crois, en effet, que ce ne doit pas être un projet rédigé d’en haut, mais qu’il doit être irrigué par les remarques, les critiques, les idées de nos adhérents. Vous savez, j’aime ce contact avec nos militants, débattre, échanger : le débat, c’est ce qui fait la richesse de notre parti.

NP : Connaissez-vous la ville de Nice et sa région ?

DSK : Assez bien, oui. J’ai fait toutes mes études secondaires au lycée Albert 1er à Monaco et Nice, comme l’arrière pays, fait partie de ma jeunesse.

NP : Un grand quotidien local vous donnait candidat aux prochaines municipales niçoises. Votre avis sur cette déclaration ?

DSK : C’est une rumeur sans fondement. Je suis candidat pour un autre combat et les socialistes niçois ont en leur sein, les talents pour mener cette bataille municipale. De plus, je reste fidèle à Sarcelles et à ses habitants qui me font confiance depuis plus de dix ans. Cet ancrage dans la réalité des quartiers populaires est très important pour moi pour comprendre la réalité des inégalités dans la France actuelle.

NP :A votre avis, que manque-t-il à la gauche niçoise pour remporter la Mairie ?

DSK : La bataille de Nice sera difficile, mais je suis persuadé que, cette fois-ci, la gauche peut gagner. Les résultats électoraux de ces dernières années l’ont montré. Pour cela, les socialistes niçois doivent choisir leur candidat, le meilleur pour battre la droite, mais ils doivent surtout préparer un projet alternatif à celui de la droite niçoise. Enfin, il leur faudra se rassembler.

NP : Enfin, à votre avis, qui sera le candidat PS pour la présidentielle 2007 ?

DSK : La campagne sera centrée sur l’emploi, le pouvoir d’achat, la précarité et les inégalités : il faudra montrer comment on peut apporter, de manière crédible, des réponses à ces questions dans le monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire dans une économie mondialisée. Je crois ne pas être le plus mal placé pour cela.

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