L’OGC Nice était attendu au tournant et a confirmé les attentes du club comme de ses supporters. Avec ce succès obtenu facilement, Nice peut considérer le maintien comme acquis. L’occasion de pouvoir vivre la fin de saison d’une manière libérée.
Les Aiglons ne pouvaient pas mieux rentrer dans la partie. Dès les premières minutes, Alexy Bosetti profitait de l’apathie d’un Julian Palmieri en retard, pour ouvrir le score. La suite sera tout en gestion. Plus malins que leurs adversaires, les Aiglons font exploser les bastiais.
Les coups pleuvent et Yannick Cahuzac fait les frais de cette période tendue en rejoignant les vestiaires. Juste avant la mi-temps le Gym évolue en supériorité numérique. Le scénario parfait qui permet de gérer une deuxième période face à une équipe diminuée.
Malgré les quelques incursions des visiteurs, Nice parvient à inscrire ce deuxième but libérateur par l’intermédiaire de Maupay. Sur cette rencontre la jeunesse niçoise a pris le pouvoir, comme le dessus. Le duo Maupay-Bosetti compense très bien la méforme et l’absence de Dario Cvitanitch. Par leur vivacité, leur combativité et une fraîcheur communicative, le duo a redonné de la vivacité à un collectif installé dans une routine.
Certes, Nice n’a toujours pas retrouvé son jeu, mais l’état d’esprit compense à merveille cette carence. A l’approche d’une série de match ponctuée de quelques chocs, les Aiglons vont pouvoir enfin se lâcher. Dans le jeu et dans l’animation, les hommes de Claude Puel devrait tenter plus de choses, être tout simplement audacieux. L’intégration des jeunes apparaît comme indispensable. Une manière de préparer la saison prochaine tout en jaugeant le niveau de la relève. De ces quelques mois qui restent dépendront, à la fois le futur recrutement et l’avenir sportif du club en Ligue 1. Des enjeux à prévoir sur le long terme.
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