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3 mai 2024

Opéra de Nice: un week-end de bonheur… symphonique

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Samedi 5 et dimanche 6 novembre à l’Opéra de Nice, Orchestre Philarmonique de Nice dirigée par Ion Marin.

Roumain de naissance, autrichien de formation et nationalité, Ion Marin a travaillé beaucoup à côté de Claudio Abbado à la Staatoper de Vienne. Ce qui lui a permis d’avoir une robuste formation technique et une très bonne connaissance du repertoire des du romantisme symphonique du XIX siècle.

Sa direction du double programme Mendelssohn-Tchaïkovski confirma ses qualités , outre une parfaite connaissance des partitions, mais souligna aussi les limites de son tempérament, ce qui limita l’ardeur qui aurait mérité la musique de Tchaïkovsi.

Sans éclat non plus , lors de la première partie, fut l’exécution de l’oeuvre du compositeur allemand, sa facture classique tempera en quelque sorte la joie de vivre de cette musique qui se voulait éclatante, d’où son nom ‘ L’Italienne’.

Mais , finalement, qui apprecièrent avec fougue les nombreaux passionné, qui avaient defié la pluie et le mauvais temps, apprécierent avec fougue les belles pages de musique de deux de monstres sacrés de la symphonie.


La quatrième symphonie de Piotr Ilich Tchaïkovski

Les superbes sonneries de cuivres qui ouvrent la symphonie représentent le fatum (« Une force du destin qui nous interdit de goûter le bonheur, veille jalousement à ce que notre félicité et nos apaisements ne soient jamais sans mélange, pend au-dessus de nos têtes comme l’épée de Damoclès, et verse inexorablement un lent poison dans l’âme. Il faut nous y soumettre et nous résigner à une tristesse sans issue »). À chaque fois que l’homme croit pouvoir se détacher de son destin pour aller vers quelque chose de meilleur, le thème du fatum réapparait tel un retour brutal à la triste réalité. Ces sonneries de cuivres seront le thème récurrent de la symphonie.

La quatrième symphonie est la première des symphonies de Tchaïkovski dites du destin. Suivront ensuite la cinquième symphonie et la Pathétique.

Les trois premiers mouvements furent composés à Venise, lorsque Tchaïkovski séjournait à la chambre 106 du Londra Palace (l’Hôtel Beau Rivage à l’époque) du 2 au 16 décembre 1877[1] . Il comptait appeler sa symphonie « Do Leoni » (Les Deux Lions) en honneur du lion de Saint Marc et du lion rampant anglais.

La première représentation de la quatrième symphonie eut lieu à Moscou le 10 février 1878 sous la direction de Nikolaï Rubinstein. Elle devint rapidement un pilier du répertoire classique et fut une des symphonies les plus jouées à la fin du XIXe siècle.

La dédicace de la partition indique : « À mon meilleur ami ». Tchaïkovski fait allusion en fait à Nadejda von Meck, sa mécène, avec laquelle il entretient depuis peu des relations épistolaires.

La quatrième symphonie de Félix Mendelsshon-Bartholdy

Dans sa tournée à travers le continent européen, Mendelssohn, après l’Allemagne, la France et l’Angleterre, fait escale en Italie au printemps 1830. Il a alors en chantier la Symphonie Écossaise, inachevée, ainsi que plusieurs autres travaux.

Cependant, il tient à entamer un nouvel ouvrage, une symphonie qui, comme celle dédiée aux highlands écossais, s’inspirera des paysages et des émotions romantiques du compositeur à travers l’Italie. Sa symphonie, achevée assez rapidement, fut une grande réussite et fut longtemps considérée comme la meilleure du musicien, avant que l’Écossaise ne soit glorifiée elle aussi.

La symphonie italienne est brillante, légère et pleine de bonne humeur

Fait rarissime dans l’histoire de la symphonie : L’Italienne est en mode majeur se termine en mineur ! Habituellement, une symphonie en mode mineur se termine dans le ton majeur homonyme. Mendelssohn fait ici l’inverse. Cependant, son finale, bien qu’en mineur, est d’une dynamique vivace, presque joyeuse.

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