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4 mai 2024

Les Rubans du Patrimoine pour le sanctuaire Notre-Dame de Vie

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Le prix* est assigné au titre de la réhabilitation du Sanctuaire Notre-Dame de Vie. C’est la souscription qui a recueilli le plus de dons dans les A-M depuis la naissance de la délégation de la Fondation du Patrimoine des Alpes-Maritimes, en 2007. 15% des mécènes des Alpes Maritimes se sont reportés sur ce projet.


notre_dame_de_vie.jpgUn peu d’histoire…

LA CHAPELLE

La chapelle Notre Dame de Vie est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1927 ; le prieuré et ses abords sont classés monuments historiques depuis 1938. Elle rassemble toutes les caractéristiques esthétiques des monuments religieux du XVIIe siècle et évoque, par son agencement extérieur encadré de cyprès, les paysages toscans.

La chapelle Notre-Dame-de-Vie a été construite sur le modèle des chapelles de campagne des Alpes- Maritimes, avec un plan rectangulaire, une nef unique, un toit à double pente et un chevet plat.

Le clocher, recouvert de bandes lombardes typiques du second art roman, est la partie la plus ancienne, édifiée au XIIIe siècle.

Le prieuré ou ermitage aurait été construit en 1613 pour y loger un chapelain ou des pèlerins. Quant à la chapelle, elle a été rebâtie de 1655 à 1656, l’ancienne tombant en ruine.

Depuis lors, elle a conservé ses dispositions d’origine, quoiqu’elle ait fait l’objet de quelques opérations de restauration (clocher, toiture, portions de façade).

UN HAUT LIEU DE CULTE

Ce lieu, voué au culte, rassemblait de nombreux fidèles, notamment lors de longues processions nocturnes organisées par les pénitents blancs, une riche et puissante confrérie mouginoise. Pendant dix siècles, nombreux aussi ont été ceux qui venaient à Notre-Dame-de-Vie implorer la sainte Vierge, afin qu’elle leur garantisse de bonnes récoltes. Les murs recouverts d’ex-voto témoignent de cette ferveur.

La chapelle Notre-Dame-de-Vie fut, jusqu’en 1930, un « sanctuaire à répit ». Les familles venaient de toute la région y faire baptiser leurs enfants morts-nés. On raconte que ceux-ci ressuscitaient le temps de recevoir les sacrements. Ils étaient ensuite inhumés dans le jardin attenant au prieuré. Jusque dans les années 70, le jardin de la Chapelle fut le théâtre de grandes fêtes et processions célébrant la sainte
Innocence, patronne du village. Aujourd’hui encore, des messes rassemblent, dans la plus grande ferveur, Mouginois, Cannettans et Grassois.

LA RESTAURATION A L’IDENTIQUE

Réhabilitation intérieure et extérieure des bâtiments

• Restauration des enduits et badigeons de façades en respectant les couleurs d’origine et leurs granulométries ;
• Restauration des toitures ;
• Réouverture des baies rebouchées ;
• Réfection des réseaux électriques pour permettre l’éclairage et le chauffage du site ;
• Restauration des carreaux du sol en terre cuite, des menuiseries et rafraîchissement des peintures.
• Le prieuré a été réhabilité pour être aménagé en petit musée où est aujourd’hui exposé le trésor de la chapelle

Réhabilitation des espaces verts et des abords

• Restauration des murs de soutènement, des calades et cheminements ;
• Ravalement des pierres anciennes.
• Les abords de la chapelle ont également été aménagés pour permettre d’accueillir des structures démontables en vue d’organiser des événements festifs et culturels.
• L’objectif étant de redonner à ce site toute sa splendeur et de lui permettre de retrouver sa destination cultuelle, tout en transformant le prieuré en petit centre culturel.
• Remplacement des cyprès dangereux
• Accessibilité aux PMR (toilettes, rampes d’accès, etc.).
• Mis en valeur du site par des éclairages LED et éclairages spéciaux pour les manifestations
• Les couleurs et les textures des façades rappellent la chapelle d’origine.

LE TRÉSOR DE NOTRE DAME DE VIE

L’espace musée qui abrite le Trésor de la chapelle est aménagé en différentes parties : les vestiges gallo-romains, l’histoire de la chapelle avec les nombreux ex-voto. Il possède également un espace consacré aux processions et aux confréries de Pénitents. On peut désormais y découvrir des objets de valeur tels que des stèles funéraires, le bras reliquaire de St Honorat, Abbé fondateur de Lérins, ou différentes sculptures de la Vierge Marie. Au premier étage, une salle de documentation permettra aux visiteurs d’avoir accès à plus de renseignements. Tout y a également été rénové, des sols aux plafonds.

LE FINANCEMENT

Montant des travaux : 1 076 688 €
Dons : 197 638 €
Subventions :
• 300 000 € du Conseil général
• 87 167 € de la DRAC
• 60 000 € du Conseil régional
• 30 000 € réserve parlementaire de la Députée et Maire du Cannet, Michèle Tabarot

Dons et abondements de la Fondation du Patrimoine : 247 462 € soit 23 % du
projet.

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