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17 mai 2024

Georges-Alain Jones de Nice au New Jersey

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Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
Georges-Alain Jones ? Non, ce n’est ni le fils Michaël Jones ni celui de Tom Jones et il n’a pas non plus de lien de parenté avec Norah Jones. Certes son nom, héritage de son père afro-américain, a des sonorités anglophones, mais Georges-Alain Jones est bel et bel français et je dirais même un vrai azuréen qui ne pourrait vivre sans ce paysage et ce climat, tant envié par les parisiens. Pourquoi vous parlez de ce jeune papa que les téléspectateurs de TF1 ont découvert un soir dans une émission de télé réalité dont la renommée n’est plus à faire ? Et bien, tout simplement, parce qu’après deux
Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
ans d’absence médiatique, Georges-Alain Jones nous revient avec son premier album « New Jersey » en poche aux sonorités « pop variet », comme on dit maintenant. Et même si Georges-Alain Jones paraît insaisissable, même s’il est pudique, même s’il n’aime pas qu’on expose sa vie privée, même s’il ne supporte pas le côté « loft » du château et même s’il fuit la médiatisation. Georges-Alain Jones reste tout simplement quelqu’un qui ne joue pas et qui dans son premier album « se livre ni plus ni moins par petites touches ». Un véritable régal pour nos oreilles !!! Vous ne me croyez pas ? Ecoutez ses chansons, vous allez être étonné ! Etonné, c’est ce que Nice-Première a été lorsqu’elle a rencontré, mercredi 5 avril à la Fnac, ce jeune auteur, compositeur et interprète super « cool » surnommé Georges-Alain Jones.

Nice-Première : Aujourd’hui, vous êtes en show case à la Fnac de Nice pour présenter aux azuréens votre premier album. Comment pourriez-vous le définir en quelques mots ? Georges-Alain Jones : Oula, je ne suis pas très fort pour ça, mais je vais essayer. C’est un album pop-variet avec diverses influences, dont blues, un peu de blues, groovies à des moments avec comme fil conducteur des guitares de partout. C’est mon univers.
Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
N-P : En écoutant votre album, j’ai reconnu quelques nuances de Gérald De Palmas. G.-A.J. : Je sais pas s’il va être content d’entendre ça. Mais pour moi, c’est super flatteur. Peut-être inconsciemment. C’est vrai que j’en ai écouté. … C’est ce qui se rapproche le plus en France avec Sinclair, De Palmas … Je ne suis pas très musique française mais eux j’adhère complètement. N-P : Pourquoi l’avoir intitulé New Jersey ? G.-A.J. : Super simple. J’ai toute ma famille du côté de mon père qui habite dans le New Jersey et ça a été ma petite thérapie. J’ai écrit une chanson qui parle un peu de mon passé sans trop aborder, c’est juste des grandes lignes. C’est ma façon à moi d’exorciser le truc. N-P : Comme Central Park ? G.-A.J. : C’est juste à côté. Oui, ce sont des endroit où j’adore aller quand je vais aux Etats-Unis. C’est des endroits magiques pour moi. N-P : Dans « Messieurs les Jurés », vous donnez une réponse à tous ceux qui vous ont critiqué et vous nous jurez « la vérité nue ». Qui est vraiment Georges-Alain Jones ? G.-A.J. : Georges-Alain Jones, ce n’est pas juste un mec qu’on a vu dans un programme télé qui est capable de casser des portes ou dire des gros mots, car c’est ce qu’on a vu. Je suis comme ça je vais pas non plus le nier, je suis quelqu’un du sud, avec un tempérament un peu chaud. Mais on m’a beaucoup jugé que de ce côté-là, la preuve quand je suis revenu avec l’album, ils sont restés un peu bête : « tiens ? Tu faits ça comme musique ». Ce n’est pas un règlement de compte. Je suis quelqu’un de franc et je tenais à faire une toute petite mise au point. Je suis comme ça…. En gros c’est : qui n’a pas fait des petites erreurs dans sa vie? Et on n’est pas obligé de juger des gens qu’on ne connaît pas. Je ne suis pas langue de bois. Voilà c’est une petite mise au point, ce n’est pas revanchard du tout. C’était une sorte de petite thérapie par rapport à la Star Academy. N-P : Votre tournée s’achève bientôt, quel bilan en tirez-vous ? G.-A.J. : Très bon bilan. Dernière date c’était en janvier à Paris. On a fini en apothéose parce que le public a vraiment été excellent. Ça a bien commencé et ça a fini super bien, les gens chantaient, participaient. Je suis vraiment content ! N-P : Quel est votre meilleur souvenir de concert ?
Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
Georges-Alain Jones avec son guitariste Marc Ponroy
G.-A.J. : Wahou !! Chaque soir est différent de la veille, une émotion différente. C’est un peu dur de dissocier les dates. Moi tous les soirs j’ai pris mon pied. C’était tellement nouveau pour moi. J’ai défendu mon projet. Essayer d’enlever une date par rapport à une autre je ne peux pas. Tout était bon à prendre ! Super bon souvenir ! La scène c’est quelque chose de magique ! N-P : Et le pire souvenir ? G.-A.J. : A Metz, 40 de fièvre trachéite, j’était pas bien du tout, j’ai eu du mal vers la fin du concert, les 10 dernières minutes je tenais à peine sur mes jambes. J’espère que les gens n’ont pas été trop déçus. Ce n’est pas super plaisant quand on ne peut pas donner son maximum, les gens viennent pour vous voir et moi je n’étais pas en super forme. J’aurais pu donner plus. C’est le seul mauvais souvenir dirons-nous. C’est pour ça j’aimerais bien y retourner pour donner une autre image de moi. N-P : Metz, Paris, Marseille et d’autres grandes villes vous a accueilli. A quand un concert à Nice ? G.-A.J. : Nice ! Le seul petit problème à Nice c’est des grosses salles. J’espère bientôt faire 5 000 personnes mais c’est vrai que Nice c’est un peu compliqué, il y a la salle Nikaïa, mais il n’y a pas beaucoup de petit club. Puis ça dépend aussi de mon tourneur. Mais moi j’espère bientôt. N-P : En parlant de la Côte d’Azur, que représente-t-elle pour vous ? 23.jpg G.-A.J. : C’est ma vie, j’ai grandi ici mes amis sont ici, ma famille aussi. Ça fait quatre ans que je suis sur Paris et je le vis vraiment mal. On a comme ligne d’horizon du béton, de la pollution, des immeubles. C’est dur. En plus moi, je suis un vrai niçois Moi, le paysage ici il ne faut pas me l’enlever. Partout où je vais aller en France je vais m’ennuyer. Il n’y a qu’ici que c’est beau. La proximité des choses, la montagne la mer la nature les amis, la famille … non, non j’adore. Je suis super triste de ce coté, mais il faut faire des concessions. Mais j’espère que tout va bien se passer pour moi dans les années à venir et redescendre sur la côte tout en continuant mon travail. N-P : Quel est votre endroit préféré ? G.-A.J. : Mon endroit ? C’est Saint Jean Cap Ferrat, Villefranche, Beaulieu, j‘ai grandi là-bas. Le cap Ferrat, c’est assez hallucinant à voir. Je descends deux jours par an sur Nice et depuis quatre ans ça dure. C’est dur ! N-P : Que pensez-vous du problème de l’Internet et du MP3 ? G.-A.J. : Moi ça ne pose pas plus de problème que ça, je sais qu’il ne faut pas dire cela je risque de me faire taper sur les doigts. Je comprends tout à fait le problème qu’ont les maisons de disques et des grands artistes. Peut-être que si j’étais à leur place je penserais différemment. Mais moi je suis un tout jeune artiste qui arrive, qui essaie de faire découvrir son univers. On est en 2006, les gens paient des abonnement pour aller sur le net et on essaie des mettre des feux rouges qui n’existent pas. Je trouve ça un peu ridicule. A partir de là je pense qu’il faut plutôt s’en prendre au fournisseur d’accès plutôt qu’aux gens qui téléchargent. Je pense que Internet c’est un sacré sacré moyen de promo. C’est extraordinaire. Il faut arrêter de le diaboliser, il faut s’en servir réellement comme un outil de promo. C’est un faux problème. Je pense qu’il y a un deal à trouver entre les maisons de disque et les artistes pour que tout le monde s’y retrouve. En fait, le fond du problème, c’est un peu un problème d’argent. J’évite de parler d’argent quand je parle de musique et pour conclure je dirais que Internet c’est un formidable outil de promo. N-P : Je vous dis : « Premier ou Première » A quoi ou à qui pensez-vous ? G.-A.J. : Ma fille N-P : Qu’est-ce que vous avez envie de dire à ce public qui vous suit depuis trois ans ? fac_de_droit_ga_034.jpg G.-A.J. : Un grand MERCI, c’est ce que je dis tout le temps, à force ils vont être fatigués. Mais c’est vrai que s’ils n’avaient pas été là pendant les deux ans où je faisais mon album tranquille. Si eux n’avaient pas continué à maintenir la pression au niveau de la maison de disque et des médias, je ne sais pas si je serais là entrain d’en parler. Vraiment je suis tombé sur des gens qui se bougent à un point! C’est hallucinant ! Car moi je n’était pas fan de quelqu’un à ce point là, à me dire « comment je peux l’aider ». Et là je suis tombé sur des gens super qui arrive à m’avoir de la promo à droite à gauche, des petits trucs, des petits passages radios… C’est hallucinant ce qui se passe ! J’évite d’essayer de le comprendre car je n’arrive pas. N-P : Ils croient en vous. G.-A.J. : Plus que moi en moi, je ne me pose pas plus la question mais je sais que je leur dois beaucoup MERCI ! N-P : Quels sont vos projets ? G.-A.J. : Ca fait un petit moment que j’ai fini le premier, il est sorti il n’y a pas longtemps mais ça fait longtemps que je l’ai fini. J’ai déjà commencé à travailler sur des titres pour le second album, il est d’ailleurs bientôt terminé. On a quasiment la liste des titres qui sont « maketer », il ne reste plus qu’à le présenter à la maison de disque et switcher sur le second album puisqu’on me l’a demandé. Il sortira peut-être en automne prochain. Et une nouvelle tournée, si tout se passe bien !
Terence Hill
Site officiel de Georges-Alain Jones : https://www.georges-alain-jones.com/

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