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21 mai 2024

Le Festin d’Aqui fait sa troisième édition dans les jardins de Levens

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jpg_festin-daqui.jpg Le public pourra découvrir, le temps d’une soirée, la richesse de la culture Nissarde, au travers d’animations, de groupes de musiques et de spécialités niçoises.En effet, tous les styles sont permis : pop, rock, folk, ragga avec Moussu T, Nux Vomica, Lu Rauba Capeu et Lou Dalfin.

Ce festival a pour but de montrer que la culture Nissarde est toujours aussi actuelle, vivante, ancrée dans les mœurs mais de plus en plus « tendance ».

Interview de Fabrice Mauro
Président de Sian d’Aqui, organisateur du Festin d’Aqui

Nice Premium : Fabrice, raconte-nous un peu la nouvelle édition du « Festin d’Aqui » ?

Fabrice Mauro : Pour cette 3ème édition on a veillé à mettre les petits plats dans les grands.

Côté programmation, avec 4 superbes groupes dont les horizons sont tout à fait complémentaires. Coté pratique, avec plus de services à disposition du public pour un prix inchangé de 5 €.

On a conservé l‘ambiance, vraiment conviviale, dont on me parle sans arrêt. Festin d’Aqui est une fête qui doit, outre faire découvrir la culture musicale d’aqui, faire apprécier la « bonne nissartitude ». une fête à laquelle on se rend en famille, on doit pouvoir se garer facilement (le grand pré de Levens le permet et des navettes gratuites amènent le public sur les lieux du concert), manger un bon pan bagnat ou une part de socca avec un verre de rosé, assister à des démonstrations de mourra ou de pilou, écouter de la musique, danser, s’amuser.

J’insiste sur la convivialité. Trop souvent quand j’assiste à un concert je ressens de la tension, une drôle d’ambiance assez malsaine. Là, on essaie de faire le contraire. Que les gens se sentent bien, détendus et qu’ils s’amusent.

NP : Un festin qui s’ouvre aux voisins italiens et marseillais je crois ?

FM : Absolument, depuis l’origine, nous avions ouvert le festival à nos cousins transalpins. Cette année, on franchit le Var avec Moussu T e lei Jovents (le fondateur du cultissime Massilia Sound System). C’est une volonté clairement affiché de ce festival. Nous ne voulons pas du vase clos, bien au contraire, soyons ouverts et profitons de ce festival pour découvrir d’autres cultures, d’autres langues…

Dans cette optique, nous travaillons actuellement sur un plan triennal ou nous pourrons inviter des groupes sardes, calabrais, siciliens, basques, bretons…on va se régaler !

NP : Quoi de neuf en cette édition 2010 à Levens ?

FM : Coté coulisses, même si le public ne le verra pas, nous organisons les choses plus sereinement. La scène sera montée la veille pour que le jour J nous puissions nous consacrer uniquement aux balances. A la sortie, nous tablons sur une meilleure qualité sonore, des changements de plateaux plus rapides, des groupes plus tranquilles qui pourrons se consacrer uniquement à leur musique sans le souci de savoir si tout est bien calé.

Par ailleurs, nous avons obtenu que le Conseil Général fournisse deux bus qui ne repartiront vers Nice qu’après le dernier concert. Pratique pour celles et ceux qui n’ont pas de véhicule ou qui auraient abusé de bonnes choses pendant la soirée. Avec Lignes d’Azur ils bénéficieront de l’aller-retour pour 2 €.

Enfin, une programmation plus ambitieuse, sans bien sur discréditer les groupes de grande qualité qui se sont produits sur le festival les années précédentes. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que le temps soit de la partie et nous passerons une soirée mémorable.

NP : Enfin, des projets en cours pour l’édition 2011 notamment des traces de l’évènement avec un CD et un DVD ?

FM : En effet, ce projet végète depuis longtemps. Il nous manque encore des moyens (nous y travaillons) pour faire une captation de grande qualité. Le résultat, ambassadeur de notre culture, doit être irréprochable. Si nous voulons montrer ce qui se fait de bien ici, il n’y a pas de place pour l’amateurisme. Nous sommes encore un peu « jeunes » pour tabler sur des entreprises partenaires, mais…nous grandissons.

Le mot de la fin à mon ami Louis Pastorelli « Lougua es la routa ma pu beù es lou camin »

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