Nice-Premium : On a vu deux jours de suite votre nom apparaître sur Nice Matin. Le quotidien régional vous accuse d’avoir envoyé des mails aux fonctionnaires de la ville de Nice commentant le sondage réalisé sur Nice Matin et critiquant la candidature de Christian Estrosi. Qu’en est-il exactement ? Est-ce que ces accusations sont fondées ?
Gaël Nofri : Evidemment non !
J’ai en effet écrit un communiqué -qui n’a d’ailleurs fait l’objet d’aucun article-, à ma signature, et envoyé à une seule liste de huit rédactions, parmi lesquelles Nice-Matin et Nice Premium. Ce communiqué n’a jamais été envoyé par l’Entente Républicaine, il n’ a jamais été diffusé aux employés Municipaux. Je ne sais pas d’où vient toute cette histoire, je regrette simplement que le journal n’est pas cru bon de vérifier ses sources le moment venu, et que, aujourd’hui, il se croit dispensé de rectifier l’information et de publier un Droit de Réponse. Si ce n’était pas des accusations graves j’en rirais sûrement…
NP : Quels sont les recours possibles ?
GN : J’ai un temps pensé à des recours judiciaires car il est évident qu’il y a là de la diffamation, et que, le fait de ne pas passer le Droit de Réponse que je leur ai fait parvenir alors même qu’il s’agit d’une obligation légale m’auraient sans doute donné gain de cause. Mais bon, tout ça pour pas grand chose au finale. Non, j’ai diffusé assez largement ma réponse grâce à mon blog, et pour le reste on verra ; je suis convaincu qu’au final tout se paye !
NP : N’avez vous pas été victime à la fois de votre jeunesse et de vos multi-activités à la fois comme un des principaux soutiens du Sénateur Maire Jacques Peyrat, représentant local du RPF de Charles Pasqua, membre de l’entente républicaine et Président de Nice Génération Espoir ?
GN : 
Si je vous répondais » oui « , comme je serais tenté de le faire intuitivement, cela pourrait être interprété comme :
* " oui " à l’emploi du mot victime, ce qui sous-entendrait un comportement illicite et immoral de la part des rédacteurs de l’article…
* " oui " au fait que l’on m’ai attaqué parce que je suis jeune, ce qui voudrait dire qu’on aurait tenté de profiter d’une position de faiblesse ou de prétendue faiblesse…
* " oui " à la motivation politique de ces attaques, et là, cela signifierait sans détour qu’il existe des intentions politiques et des intérêts partagés qui animent toute cette affaire…
Disons simplement que les élections approchent, que moi je n’entends pas retourner ma veste, et que, partant de là, on essaye de m’habiller pour l’hiver. Je suis jeune, mais je fais de la politique depuis assez longtemps maintenant pour savoir à quoi m’attendre dans les mois à venir.
Oui, j’entends m’investir dans le débat qui s’ouvre, mais dans le débat d’idée, dans une confrontation autour de projets et d’arguments, pour Nice et son Avenir. Je ne crois pas qu’il est bon de glisser sur ce genre de pente risquée et éloignée de l’intérêt général, en tout cas je suis certain que, moi qui n’est rien fait d’illégale, ne suis pas celui qui à le plus à perdre à débattre de la moralité des politiques locaux !
NP : Au delà de cette polémique, n’est ce pas plutôt un clash supplémentaire entre Jacques Peyrat et ses proches et Nice Matin ?
Je n’engage pas la parole de Jacques Peyrat, je sais qu’il a d’ailleurs répondu lui-même à Nice-Matin par courrier. A dire vrai, je trouverais normal que cet article ne soit pas celui qui, ces derniers temps, ai le plus retenu son attention !
