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3 mai 2024

La bataille de la reformes des métropoles/départements est engagée

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Dans la foulée des informations concernant le projet de révision de l’organisation territoriale qui, en application du modèle « lyonnais » – déjà en phase de réplique à Marseille-Aix et pour les départements extra-muros parisiens – est envisagé pour les métropoles de Bordeaux, Lille , Nice, Toulouse ( la cinquième intéressée , la maire socialiste de Nantes ayant donné forfait) , les présidents des Départements concernés ont diffusé une lettre ouverte adressé au Président de la République dans laquelle ils s’opposent sur la forme et le contenu de cette reforme.


Ils réclament le droit d’être inclus dans les discussions autour d’un projet qui ferait d’eux les représentants des seuls « territoires périurbains et ruraux » et manifestent leur  » opposition ferme à ce projet qui signerait la disparition programmée de nos départements et à terme celle des communes concernées par les métropoles ».

Ils se veulent les avocats d’un modèle qui défend « les fractures territoriales qui
affaiblissent notre pays, fragilisent le tissu social et alimentent la montée des extrêmes ».

Leur analyse est conséquente :  » Ce projet de réforme territoriale est l’assurance d’une inertie pour les métropoles, les communes et les départements. Face aux défis écologiques, économiques et démocratiques, nous devons promouvoir les coopérations et les mutualisations plutôt que la concentration et les fusions déconnectées des territoires ».

Quelle alternative au delà du statu quo ? « Nous réitérons la proposition de définir un modèle alternatif fondé sur la complémentarité et la coopération entre le Département et la Métropole, assise sur une contractualisation forte qui s’inscrirait dans un pacte républicain préservant la solidarité envers les territoires les plus fragiles ».

La bataille pour cette reforme s’annonce rude et elle rappelle celle pour la fusion des régions en entités plus importantes menée par le Gouvernement Valls dans la loi « Notre » ainsi que le passage du Conseil général en Conseil départemental avec un redécoupage des cantons.

On a bien en mémoire les critiques et commentaires de cette époque, pourtant pas bien lointaine qui ce sont effacé avec le temps et à fur et mesure que les intérêts des uns et des autres se sont confortés.

Il est typique de l’oligarchie de prétendre de faire les intérêts du  » petit peuple », tout en faisant les propres.

Pourquoi le modèle « métropolitain » déterminerait « les fractures territoriales qui affaiblissent notre pays, fragilisent le tissu social et alimentent la montée des extrêmes » alors que celui « départemental » … »Face aux défis écologiques, économiques et démocratiques, [ permettra] les coopérations et les mutualisations plutôt que la concentration et les fusions déconnectées des territoires » ?

Il y a-t-il le vertu d’un côté ( le sien) et le vice d’un autre ?

Honnêteté te intellectuelle voudrait qu’on ne confonde pas les intérêts personnelles avec l’intérêt général.

C’est facile à dire et le prétendre des autres…

Dans ce cas, c’est du déjà vu!

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