La Fête des lumières, qui réunit normalement chaque année des millions de personnes à Lyon début décembre, est annulée alors que le Marché de Noël de Strasbourg, un des plus anciens en Europe, est maintenu.
Et à Nice ? Le traditionnel marché de Noël, qui inclut une patinoire, est prévu à partir du 5 décembre et pour une durée d’un mois.
Compte tenu du contexte et des mesures de sécurité qui devront l’accompagner, est-il utile et prudent de garder le calendrier tel qu’il est prévu ?
Y a-t-il de bonnes raisons pour prendre une décision dans un sens ou dans l’autre ?
En tout cas, la question mérite d’être posée. Ne serait-ce pas approprié qu’un débat ait lieu et une décision soit prise dans un esprit et un sens de responsabilité partisans par le Conseil Municipal, lieu de la démocratie citadine ?
C’est en tous cas, ce que demande un des groupes du Conseil : « En raison des événements bouleversants qui viennent de se produirent à Paris, le Groupe des Elus Niçois Indépendants loin de toute récupération politique demande au Maire de Nice de réunir le Conseil Municipal afin d’évoquer la sécurité de la Ville et plus particulièrement celle des lieux de cultes, des cérémonies et des animations qui marqueront bientôt les fêtes de Noël et de Hanouka. »
