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29 avril 2024

La réponse des autorités de l’Etat aux allégations de Christian Estrosi et du journal Libération: Pas de mensonges ni de failles

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Une vive polémique oppose, depuis l’attentat qui a fait 84 morts, la municipalité Les Républicains de Christian Estrosi (premier adjoint au maire de la ville et président de la métropole) au gouvernement sur le dispositif de sécurité mis en place le soir de l’attentat.


Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a saisi l’Inspection générale de la police nationale « d’une évaluation technique du dispositif de sécurité et d’ordre public » en place à Nice le soir du 14 juillet.

« Cette enquête administrative » de la police des polices « permettra d’établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent », déclare jeudi M. Cazeneuve dans un communiqué, évoquant une « démarche de transparence et de vérité ».

Par ailleurs , le journal Libération a publié un article sur le dispositif de sécurité en faisant état qu’une seule voiture de police municipale était positionnée à l’entrée de la Promenade des Anglais à l’heure de l’attentat .

Les autorités représentant l’Etat, le préfet Adolphe Colrat et Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique (DSPP) ont démenti lors d’un point-presse cette version des faits.

En répondant indirectement à l’ex-maire de Nice ( toujours en première file pour gérer les affaires municipales) , le préfet Adolphe Colrat a affirmé que « à aucun moment il n’y a eu mensonge des autorités ».

Le préfet affirme qu’il s’agissait d’un « point de contrôle visuel » et de déviation de la circulation situé au niveau de « Gambetta ». Il ajoute qu’un autre point était prévu plus bas. Ce point de contrôle visuel était assuré jusqu’à 21 heures par un véhicule de police nationale qui a été ensuite remplacé par un véhicule de police municipale.
Selon le préfet Adolphe Colrat, deux véhicules de police nationale étaient positionnés plus bas au niveau du croisement entre la rue Meyerbeer et la Promenade des Anglais sur un point de contrôle de sécurité. Les policiers affectés à ce lieu avaient pour objectif de repérer et de neutraliser des personnes considérées comme dangereuses. Pour le préfet : « Les équipages avaient pour mission d’assurer le contrôle et la sécurité de la zone d’animation qui commençait quelques mètres plus loin. »

Six policiers nationaux étaient prévus à ce point et « à l’instant du passage du camion au point Meyerbeer ce sont bien 3 des 6 policiers nationaux affectés à ce point qui sont intervenus poursuivant le camion et participant à sa neutralisation » ajoute-t-il.

Deux des trois policiers de ce point de contrôle ont ouvert le feu selon Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP).

Le camion a parcouru 160 mètres entre le moment où il passe le point de contrôle Meyerbeer et le moment où il est neutralisé définitivement.

Le DDSP a également précisé que les premières victimes se situent 1 200 mètres en amont du point de contrôle Gambetta, au niveau de l’hôpital Lenval.

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