Groupement d’associations et d’institutions spécialisées, le Collectif départemental de lutte contre le SIDA se mobilisera donc ce Samedi 1er Décembre 2012, comme il le fait chaque année depuis 1995, année de sa création. L’épidémie de SIDA reste encore très active dans notre département.
Il est donc nécessaire de maintenir l’information, la prévention et la sensibilisation auprès des publics, et de montrer que chacun-e peut agir contre l’infection à VIH.
Cette réalité épidémiologique peut être stoppée. L’utilisation combinée des préservatifs, des dépistages et des traitements antirétroviraux, comme moyens de prévention, contribuera à la fin de l’épidémie.
Atteindre les objectifs de « Zéro infection, zéro discrimination, zéro décès » est désormais une réalité. Cependant, des engagements forts doivent être pris, aussi bien individuellement que collectivement.
Ainsi, le Collectif a choisi de mettre en avant pour sa nouvelle campagne de prévention le changement de paradigme en matière de lutte contre le VIH :
L’utilisation des préservatifs, masculins et féminins, constitue un moyen efficace de se protéger soi, mais aussi de protéger ses partenaires.
La réduction des risques sexuels est possible par une bonne utilisation des préservatifs et leur accessibilité pour toutes et tous, en France et dans le monde. Le recours au dépistage permet également de réduire les risques et d’être dans une démarche active de protection de soi et des autres.
Près de 5 millions de tests de dépistage VIH ont été réalisés en France en 2010. Divers motifs amènent les français-e-s vers la réalisation d’une sérologie VIH : prises de risque, abandon du préservatif, bilans réguliers, symptômes inquiétants…
La région PACA est la région, avec l’Ile de France, où le plus grand nombre de dépistages VIH a lieu.
Plus de 7 000 tests ont été réalisés en 2011 dans les Centres de Dépistage Anonymes et Gratuits du département gérés par le Conseil Général. Ces lieux ressources offrent aux usagers : un accueil et une écoute personnalisés, des conseils et des outils de prévention, une parfaite confidentialité, ainsi qu’une prise en charge médicale et psychologique, gratuite et de qualité.
3 TEMPS ET 3 LIEUX
17H30 : PREMIER TEMPS ET PREMIER LIEU: MARCHE AUX FLAMBEAUX – PLACE MAGENTA
Le rendez-vous est donné à 17h30 sur la Place Magenta (croisement rue Masséna et rue Paradis) pour un grand rassemblement, avec distribution de flambeaux.
A 18h, une Marche aux Flambeaux démarrera et prendra fin Place du Pin (extrémité de la rue Bonaparte) à 19 heures.
19H : DEUXIEME TEMPS ET DEUXIEME LIEU: ILLUMINATION DU RUBAN ROUGE GEANT – PLACE DU PIN
Pour cette deuxième étape, la parole sera donnée aux élus de nos collectivités locales. Ce temps fort confirmera le soutien de nos représentants pour les combats que nous menons constamment sans relâche. A l’aune d’un changement de paradigme dans la stratégie de lutte contre le SIDA et de signes encourageants au niveau mondial, il est d’autant plus important que nos élus locaux se mobilisent afin que l’épidémie ralentisse et baisse également, de toute urgence, dans notre Région et dans notre Département.
Le point sur les nouveaux enjeux, les nouveaux outils et les nouvelles stratégies de prévention sera également fait par le Collectif 06.
En mémoire des millions de morts du SIDA, un ruban rouge géant sera illuminé sur la Place du Pin. Cette illumination sera suivie d’une minute de silence.
20H30 : TROISIEME TEMPS ET TROISIEME LIEU: PROJECTION DU FILM ‘WE WERE HERE’ – CINEMA LE MERCURY
Entrée Libre, en collaboration avec Aides/SIDA fonds pour la mémoire
La Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA se terminera au Cinéma Le Mercury.
WE WERE HERE (USA, 2011, 1h30), documentaire de David Weissman et Bill Weber, a bouleversé le public au Festival Sundance et au Festival de Berlin en 2011.
Au travers de cinq points de vue, il retrace les années noires du sida et l’engagement de ceux qui ont dû y faire face, dans le San Francisco des années 1980, où se concentrait la plus grande communauté homosexuelle des Etats-Unis. Face à l’hécatombe, au rejet social des malades et à l’incompréhension des chercheurs, face au besoin de prévention, de traitement et de soutien aux personnes séropositives, les premiers militants, les grandes figures de la recherche, les personnes malades, leurs proches… étaient là.
