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4 mai 2024

Jeunesses Identitaires : la justice dit « Basta » !

Nice-Premium : Le tribunal accuse les Jeunesses Identitaires d’être issus
du groupe d’extrême droite Unité Radicale. Cette organisation politique avait été dissoute, quand l’un de ses membres, Maxime Brunerie, avait tenté d’assassiner Jacques Chirac, le 14 juillet 2002. Continuez vous à nier cette accusation ?

PV : Bien entendu ! Aucun des membres du premier bureau des JI (lors du dépôt de l’association en 2002) n’avait exercé de responsabilités au sein d’Unité Radicale. Aucun des dirigeants actuels des JI n’a un jour été lié en quoi que ce soit à Unité Radicale. Les JI ne partagent pas la ligne politique qui était la sienne. Il est grotesque de vouloir affilier les Jeunesses Identitaires à un groupuscule nationaliste dont tout le monde ou presque ignorait l’existence jusqu’au coup de folie de Maxime Brunerie. Je rappellerai tout de même à titre d’exemple qu’Alain Krivine a été le patron de deux mouvements dissous dans les années 60-70 (les Jeunesses Communistes Révolutionnaires et la Ligue Communiste) avant de créer la Ligue Communiste Révolutionnaire. Messieurs Krivine et Besancenot n’ont pas été poursuivis pour reconstitution de ligue dissoute…

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NP : Vous allez donc faire appel du jugement rendu lundi ?

PV : Ce ne sont pas des juges qui vont nous convaincre de ce que nous savons être faux. Nous avons bien sûr fait appel dès ce matin (ndlr : mardi 18 décembre 2007) de toutes les décisions rendues.

NP : La justice réclame 20 000 euros d’amende. A la suite du procès, vous avez lancé un appel aux dons. Les Jeunesses Identitaires ne peuvent donc pas s’acquitter de leur amende ?

Philippe Vardon : Nous lançons un appel aux dons pour nous aider à couvrir nos importants frais de justice (avocats, déplacements), pas pour payer nos amendes, c’est interdit. Avons nous un plan de secours si les dons ne sont pas suffisants ? Une fois que j’aurais vendu les quelques breloques que je possède je pourrais éventuellement envisager les braquages de banque, le trafic de drogue ou la prostitution organisée. J’aurais certainement moins de risques d’être poursuivi ou condamné par la justice républicaine qu’en faisant simplement usage de mes libertés politiques comme c’est le cas aujourd’hui !

NP : Votre passage en justice change-t-il vos ambitions pour les municipales en tant que candidat du mouvement Nissa Rebela ?

PV : Ces poursuites visent les Jeunesses Identitaires. Ma candidature aux élections municipales et l’existence du mouvement Nissa Rebela ne sont donc pas menacées par ces condamnations. Au contraire, ces poursuites incessantes et ce véritable lynchage ne font que renforcer notre détermination. Et cela nous amène chaque jour de nouveaux soutiens. Le 10 janvier je presenterais la liste  » N.I.S.S.A.! » (Nice Identité Sécurité Solidarité Action) que je ménerai lors des élections municipales. Pendant cette réunion, nous évoquerons les trois mesures phares de notre projet : un referendum consultatif local sur la question de la mosquée, la création de postes d’enseignants de langue et culture nissarde dans les écoles primaires, et la réorganisation et la réaffectation de la Police Municipale à travers la création de commissariats de quartier.

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